Saturday, July 26, 2008

Ce que dévoile "l'affaire Siné"
Par Ivan Rioufol le 25 juillet 2008 15h00 | Lien permanent | Commentaires (130) | Trackbacks (0)

Les pétitionnaires sont de retour. Mais ce qu’ils suggèrent, dans leur soutien à Siné, n’est guère ragoûtant. Non seulement ils défendent des écrits antisémites du "vieil anar" (qui lui valent d’avoir été viré de Charlie-Hebdo par Philippe Val, le directeur), mais certains en viennent à reprocher plus précisemment, dans une fausse symétrie, les critiques qui peuvent être formulées sur l’islam. Quand ils font un parallèle entre le sort du polémiste et celui des caricaturistes danois qui s’en étaient pris à Mahomet, ils exploitent sciemment une confusion. Il n’y a, en effet, aucun racisme dans la critique d’une religion ou d’une idéologie. En revanche, il y a de l’antisémitisme dans l'amalgame entre le juif, l’argent, le pouvoir. Ce que fait Siné quand il écrit, notamment : "Jean Sarkozy vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d’épouser sa fiancée juive et héritière des fondateurs de Darty. Il fera son chemin dans la vie, ce petit".

Cet antisémitisme bonasse vient de loin. Quand Montesquieu, dans ses Lettres persanes, fait dire à Usbeck : "Sache que partout où il y a de l’argent, il y a des juifs", il ouvre la voie à "La France juive" d’Edouard Drumont (1886) et à cet antisémitisme bourgeois-bon teint qui débouchera sur Vichy. Mais c’est, peu ou prou, un même ressort, davantage dissimulé, qui anime aujourd’hui les discours altermondialistes dénonçant la "marchandisation" du monde, la société du profit, le capitalisme, le sionisme. Dans son apologie de "l’islam révolutionnaire", écrit en 2003 (Editions du Rocher), le terroriste uruguayen Carlos, marxiste converti à l’islam, amis de Chavez et de Bouteflika, fait l’éloge de ce qu’il appelle alors les "mouvements anti-globalisation", qu’il voit en alliés de sa nouvelle cause djihadiste.

C’est dans ce contexte plus général qu’il faut aussi, je crois, replacer cette affaire, moins anodine qu’il n’y paraît au premier coup d’œil. Certes, on peut soutenir que le vieux Siné n’a pas mesuré ses propos et qu’il n’est pas, pas lui, antisémite. Cependant, il a refusé de revenir sur ses écrits et de dissiper ce qui aurait été alors une maladresse. Aussi, l’empressement des pétitionnaires à lui venir en aide et à dénoncer "le tribunal de l’inquisition et ses juges inamovibles" (dont, curieusement, je ferais partie à en croire le Monde diplomatique) participe d’un vent mauvais visant à banaliser les considérations antisémites et à rendre suspect la libre critique des idéologies; singulièrement de l’idéologie islamiste et ses liens avec le terrorisme, comme vient d’ailleurs de le rappeler Barack Obama.
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L'antisémitisme, ciment
du vertige identitaire

25/07/2008 | Mise à jour : 22:41 | Commentaires 18
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La chronique d'Alexandre Adler du 26 juillet.

L'antisémitisme est une bien vilaine chose, même sur le plan esthétique, si l'on oublie Wagner et Céline ; en tout cas, sur le plan moral et, bien souvent, sur le plan politique, malgré les satisfactions que certains y cherchent à court terme. Mais si l'on accepte un point de vue plus immanent que transcendant, on y verra surtout les vertiges et les trébuchements de sociétés, au demeurant forts diverses, qui sont en train de perdre leurs repères essentiels.

Examinons donc, sous cet angle, l'affaire Siné. Il ne devrait pas y avoir le moindre doute sur le caractère antisémite des propos de l'auteur. Rappelons tout à trac et dans un ordre dispersé la récidive : Siné a déjà été condamné sévèrement par les tribunaux pour des propos outrageants, et avait déjà comme témoins de moralité quelques-uns des pétitionnaires en sa faveur tels le pontifiant Michel Polac ou l'amusant Guy Bedos. Sans la précaution rhétorique de l'antisionisme, ce sont les juifs qui sont présentés comme les maîtres de l'argent et de la société française. Sans préjuger de l'inévitable réponse des tribunaux, on aurait pu imaginer que la presse et l'opinion reconnaissent le tranquille courage du directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, qui, après avoir épuisé les moyens de sauver la face de Siné, a pris acte de l'incompatibilité morale de sa présence et de celle dudit dessinateur, caricaturiste, au sein d'une même publication.

Mais cette attitude pleine de rectitude ne plaît pas aux amis de Siné. Certains invoquent son grand âge, qui semble ne pas avoir joué à l'endroit de Maurice Papon ; d'autres lui prêtent un «tempérament d'anar» qui, à leurs yeux, justifierait tous les excès. On leur répondra sur ce point que de grands intellectuels anarchistes français, comme Octave Mirbeau et Bernard Lazare, ont été des professeurs d'antiracisme, et spécifiquement de dreyfusisme.

La réalité, c'est que le terme «anar» ne signifie pas ici l'anarchisme politique qui eut ses gloires parfois et sa dignité toujours, celui de Durruti en Espagne, de Rudolf Rocker en Allemagne, mais plutôt les borborygmes haineux des Céline de grande banlieue (dont Céline lui-même) qui font régulièrement leur apparition dans notre paysage littéraire comme autant de bulles de méthane sur un étang pollué. Le cas Siné est éminemment plus simple, en ce que l'auteur n'a jamais été anarchiste mais bien davantage stalinien endurci. On le retrouve ainsi quasi-éditorialiste graphique de la revue Révolution que le communiste néostalinien d'alors, Jacques Vergès, édite à la fin des années 1950 pour fustiger le XXe congrès du Parti communiste de L'Union soviétique, et exalter la résistance de Mao et de l'Albanais Enver Hodja.

Qu'est-ce qui unit de part le monde un islamiste marocain, un communiste russe déçu, un pasteur africain-américain ségrégationniste à l'envers, un intellectuel anglais semi-aristocratique et antiaméricain… et un adversaire rabique du président Nicolas Sarkozy, qui voit en lui l'inacceptable promotion de l'étranger ? L'antisémitisme sert ici de ciment à un authentique vertige identitaire. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Et pourquoi les juifs semblent-ils ne pas souffrir de ce même vertige ? La réponse est d'ailleurs simple : les juifs aussi, de part le monde, souffrent de ce même vertige. Mais revenons un instant sur la haine antisarkozyste : on aura beau rappeler que le président n'est ni juif par la religion ni même très majoritairement par l'origine, de même qu'on constatera que le président s'est illustré depuis un an par une attention sans faille aux difficultés du monde arabe et a incarné, parfois à tort à mon avis, un recentrement assez sceptique de la politique européenne de la France : qu'importe, dans une mondialisation impétueuse que certains, à droite comme à gauche, vivent comme une agression permanente, un homme, Nicolas Sarkozy, proclame, sans cesse, qu'il est une opportunité pour une France qui peut se secouer de la rancœur petite-bourgeoise de la corporation et de l'éloge de la paresse, et voici que les antisémites, comme un essaim de mouches, s'en prennent à sa personne, ou, le cas échéant, à celle de son fils.

Le degré d'horreur et de mépris que cette attitude produira chez nos concitoyens, au-delà des clivages politiques traditionnels, est un test en grandeur réelle de la santé de notre corps politique. La France tombe souvent très bas, mais se relève ensuite plus haut que n'importe laquelle des autres nations de l'Europe. Aujourd'hui, on voit en tout cas qui a la trempe d'un Zola, d'un général Picard : c'est Philippe Val. Et qui a la bassesse de Drumont, de Maurras ou de Bernanos : ce sont les pétitionnaires semi-trotskistes en faveur de l'éternel stalinien Siné.
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Charlie Hebdo» : sanctionner l’antisémitisme
Laurent Joffrin
QUOTIDIEN : vendredi 25 juillet 2008
381 réactions

Directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val ne pouvait laisser passer sans réagir des écrits antisémites dans son propre journal. Tel est le fond de l’affaire qui agite depuis quelques jours les bataillons quelque peu cacochymes de l’extrême gauche «antisioniste».

On dit que les écrits de Siné ne sont pas antisémites ? Quelle blague ! Le polémiste lourdingue associe dans la même phrase le juif, l’argent et le pouvoir, en expliquant que l’alliance avec le premier vous donnera les deux autres… Si ce cliché n’est pas antisémite, alors les écrits de Drumont, de Maurras, et de Brasillach, ne le sont pas non plus.

Charlie Hebdo est un journal libre, sympathique, notoirement connu pour ses prises de position antiracistes. Comment aurait-il pu se taire après avoir imprimé quelques insanités qui réveillent la vieille et funeste tradition de l’antisémitisme de gauche ? On connaît tout de même la chanson : «Les juifs, c’est l’argent, l’argent c’est le capitalisme, nous sommes contre le capitalisme attaquons les juifs !» Voir Proudhon, Guesde, Déat… Voir les débats à gauche au début de l’affaire Dreyfus («On ne va pas défendre un bourgeois!»)

S’agit-il d’un malentendu ? Dans ce cas, Siné pouvait le lever dès l’origine en corrigeant ses propos. S’il ne l’a pas fait c’est qu’il n’y a pas malentendu. Siné pense ce qu’il écrit, il le maintient. C’est son refus de tout correctif qui a créé l’affaire.

Publier, c’est choisir. Choisir de ne rien dire après avoir publié Siné, c’est choisir l’antisémitisme. On n’attend pas d’un journal qu’il soit le simple réceptacle des éructations plus ou moins bienvenues de tel ou tel folliculaire. On attend de lui qu’il respecte ses valeurs et ses lecteurs.

On dira que Charlie s’est mobilisé contre l’islamisme et que le journal ne peut, en conséquence, censurer des attaques symétriques contre les juifs. C’est introduire la confusion dans les esprits : attaquer une religion n’est pas attaquer une communauté. Réprouver l’intégrisme musulman et dénoncer le pouvoir supposé des juifs ce n’est pas la même chose. On est anti-intégriste dans le premier cas, raciste dans le second.

On choisit sa religion, on ne choisit pas son origine. L’islamisme est une religion devenue idéologie politique, soumise comme toutes les autres au feu de la critique et de la satire. Le fait d’être juif n’est pas un choix : attaquer les juifs en tant que juifs, comme le fait Siné, c’est la définition même du racisme.

On est un peu accablé d’avoir à rappeler ces principes élémentaires. C’est simplement parce que les pétitionnaires anti-Charlie les oublient.





L’« affaire Siné »
Antisémitisme : l’échec d’un chantage

Cette fois, ça n’a pas marché. Depuis le début des années 1990, on ne comptait plus les adversaires de l’impérialisme, du néolibéralisme, des médias dominants…, qualifiés d’antisémites, voire de « nazis » par quelque gardien de l’ordre social. Le prétexte pouvait être léger, inexistant même. Qu’importe : écrasé par la gravité de l’imputation, l’accusé devait aussitôt exciper de ses états de service antiracistes, évoquer la liste de ses amis et parents promptement transformés en cautions de moralité, autopsier un trait d’humour plus ou moins réussi.

Rien n’y faisait. Car seul le tribunal de l’Inquisition et ses juges inamovibles (Alain Finkielkraut, Ivan Rioufol, Alexandre Adler, Philippe Val, Bernard-Henri Lévy) avaient la permission de manier l’irrespect, la provocation, de frôler (ou de franchir) la ligne jaune de la stigmatisation collective. Eux pouvaient justifier — au nom de Voltaire et du droit à la caricature — leurs dérapages sur, par exemple, la couleur des joueurs de l’équipe de France ou l’assimilation de l’islam au terrorisme.

Torquemada n’avait rien à redouter. Quadrillant les médias, il déployait les techniques décrites dans Le Barbier de Séville — « Puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription ». A une différence près : le « on ne sait comment » de Beaumarchais était dépassé puisque nul n’ignorait à cause de qui Edgar Morin, Pierre Péan et Philippe Cohen, Daniel Mermet, Hugo Chavez, Pascal Boniface, Jacques Bouveresse, Charles Enderlin, Pierre Bourdieu, José Bové… sans oublier Le Monde diplomatique (1), ont été tour à tour suspectés ou accusés d’antisémitisme.

En juillet dernier, un journal qui se voulut autrefois « bête et méchant » — et qui s’ingénie sur ce point à passer du second degré au premier — a entrepris d’ajouter à la liste le caricaturiste Siné. Torquemada, cette fois incarné par Philippe Val, est l’employeur du contrevenant. Il lui a fallu une semaine pour décréter que l’une des chroniques de Siné, publiée, avec son imprimatur, dans Charlie Hebdo était… antisémite. Terrible absence de vigilance ou accusation ciselée pour se débarrasser d’un gêneur, comme le soupçonnent à la fois l’auteur du « délit » et d’autres caricaturistes (Martin, Lefred-Thouron, Willem, Pétillon, Tignous) ? Récalcitrant, le prévenu a refusé de signer la lettre d’aveux que le patron du journal, s’inspirant pour le coup d’une tradition assez peu satirique, avait rédigée pour lui. Il a été congédié. L’affaire aurait pu en rester là, et Siné demeurer au banc d’infamie, lâché par la plupart de ses anciens camarades, sa photo bientôt gommée des albums commémoratifs.

Seulement, cette fois, l’affaire semble se retourner contre ses instigateurs. En marquant leur solidarité avec le dessinateur calomnié, des milliers de personnalités, d’intellectuels, de journalistes et d’anonymes ont signifié que ce manège devait cesser. Et que l’imputation d’antisémitisme, ce « mot qui tue » du débat intellectuel français, ne saurait être utilisée comme argument de convenance ou d’autorité pour discréditer un adversaire trop remuant.
Pierre Rimbert

(1) Bernard-Henri Lévy a reproché à plusieurs reprises au Monde diplomatique de s’être spécialisé dans la dénonciation des « synarchies new-yorkaises ». Cette expression (le mot de « synarchie », qui n’a rien de répréhensible au demeurant, signifie une « autorité exercée par plusieurs personnes ou plusieurs groupements à la fois », selon le dictionnaire Robert), ne figure pas une seule fois dans la banque de données du mensuel depuis 1977…

Monday, July 21, 2008

Charlie Hebdo dans la tourmente après un congédiement controversé

Marc Thibodeau

La Presse

Paris

L'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, qui s'était illustré par sa défense passionnée de la liberté d'expression dans l'affaire des caricatures de Mahomet, se trouve plongé dans la tourmente après avoir congédié l'un de ses plus anciens collaborateurs.


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Le directeur de la publication, Philippe Val, a confirmé il y a quelques jours que Maurice Sinet, connu sous le nom de Siné, avait été renvoyé en raison du contenu antisémite d'une chronique illustrée parue le 2 juillet.

Le caricaturiste de 79 ans s'y moquait de Jean Sarkozy, fils du président français, Nicolas Sarkozy, en ironisant sur son mariage annoncé avec la fille d'une famille actionnaire d'une chaîne de magasins de produits électroménagers.

«Il vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit!» a écrit Siné.

Pour expliquer ce renvoi, Philippe Val écrit cette semaine dans Charlie Hebdo que les propos du caricaturiste touchaient à la vie privée du fils Sarkozy et colportaient la «fausse rumeur» de sa conversion au judaïsme.

«Mais surtout, ils pouvaient être interprétés comme faisant le lien entre la conversion au judaïsme et la réussite sociale, et ce n'était ni acceptable ni défendable devant un tribunal», a ajouté M. Val.

Siné rétorque que sa chronique n'était d'aucune façon antisémite. «Je reproche à Jean Sarkozy de se convertir par opportunisme. S'il s'était converti à la religion musulmane pour épouser la riche fille d'un émir, c'était pareil. Et la fille d'un catholique, pareil», a-t-il expliqué sur les ondes de la radio RTL.

Le caricaturiste, connu pour ses salves antireligieuses, affirme que le directeur de Charlie Hebdo cherchait depuis longtemps un prétexte pour interrompre leur collaboration en raison de différends idéologiques. «Ça fait deux ans qu'il veut me foutre à la porte», dit-il.

L'affaire a éclaté le 8 juillet, lorsque, à la radio, le journaliste du Nouvel Observateur Claude Askolovitch a accusé le texte d'être antisémite parce qu'il suggérait que, pour faire du chemin dans la vie, il vaut mieux être juif.

Le journaliste, qui avait d'abord discuté avec Philippe Val, a affirmé que le directeur de Charlie Hebdo allait dénoncer Siné dans son prochain numéro comme étant une «ordure». M. Val, qui craignait une poursuite de Jean Sarkozy et de la famille de sa fiancée, avait au préalable rédigé un texte dans lequel le caricaturiste convenait que sa chronique pouvait être mal interprétée.

Siné a cependant refusé de le signer après avoir appris qu'il était possible que les autres membres de la rédaction produisent une lettre ouverte dénonçant ses écrits.

L'affaire fait couler beaucoup d'encre sur l'Internet, où partisans et critiques de Siné s'affrontent.

Plusieurs des admirateurs du caricaturiste accusent Charlie Hebdo, qui est connu pour son ton provocateur, de renier la position qu'il avait adoptée en faveur de la liberté d'expression dans l'affaire des caricatures de Mahomet.

«Nous dire que cela (la chronique controversée) a blessé la famille Sarkozy et que c'est pour cela qu'il a viré Siné, c'est aberrant, non? Surtout quand on sait qu'avec la publication des caricatures de Mahomet, ce sont plusieurs millions de musulmans blessés», écrit un internaute.

Philippe Val rétorque en entrevue, exaspéré, qu'il n'y a rien de commun entre la publication de caricatures critiquant une vision radicale de l'islam et la «diffamation de personnes particulières».

L'affaire n'a pas fini de rebondir puisque Siné a indiqué hier à La Presse qu'il préparait, en vue de la diffuser en ligne, une chronique traitant de son différend avec le directeur de Charlie Hebdo.

Il entend poursuivre en diffamation le journaliste du Nouvel Observateur et tous ceux qui ont, par leurs accusations, «ruiné l'engagement de toute une vie en faveur de la tolérance».

«Je ne laisserai plus personne me traiter d'antisémite», conclut le caricaturiste.
Pétition de soutien à Siné avec près de 2.000 signatures, selon ses proches
Il y a 1 jour

PARIS (AFP) — Une pétition de soutien à Siné, licencié de Charlie hebdo après une chronique sur une supposée conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, a obtenu près de 2.000 signatures, selon les proches du dessinateur et chroniqueur.

"C'est impressionnant, c'est de la folie", a commenté Siné à l'AFP.

La pétition rappelle les faits reprochés au chroniqueur, "un anar", qui "dénonce seulement, avec le ton fleuri qui est sa marque de fabrique, l'opportunisme du fils du président de la République".

Elle reproche au directeur de la publication de Charlie hebdo, Philippe Val, de s'être "couché devant Jean Sarkozy", et évoque la "grande gueule" de Siné, "sa violence intellectuelle, son humour et surtout sa maison ouverte à tous: Juifs, Arabes, Français, Noirs, Auvergnats, Bretons, pédés, communistes".

"Nous apportons notre soutien inconditionnel à Siné", disent les signataires.

Le texte est signé par nombre de dessinateurs -Willem, Pétillon, Pichon, Philippe Geluck, Desclozeaux-, des écrivains tels Gilles Perrault, François Maspero et Raphaël Confiant, des philosophes comme Michel Onfray et Daniel Bensaïd, les humoristes Guy Bedos et Christophe Alévêque, l'écrivain et cinéaste Fernando Arrabal, le réalisateur Pierre Carles, des enseignants, des journalistes -Denis Robert, Denis Sieffert...-, la comédienne Marina Vlady, le porte-parole de la LCR Alain Krivine, l'entarteur Noël Godin...

Ses proches ont en outre transmis à l'AFP le texte d'une lettre de Guy Bedos à Philippe Val, qu'il accuse d'être à l'hebdomadaire "ce que Sarkozy est à la France", et une autre de l'avocate féministe Gisèle Halimi qui estime que le licenciement de Siné "participe des procès en sorcellerie qui se multiplient aujourd'hui pour maintenir une psychose du juif persécuté".

Enfin ils citent une interview du dessinateur Plantu à l'Est républicain, où il souligne que Charlie Hebdo est "un journal de provocateurs (...) qui fait du bien", et que "dans la provocation il convient d'accepter les dérapages".

Sunday, July 20, 2008

Dieudonné reparle de Le Pen, des juifs... et dérape encore

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Par Julien Martin | Rue89 | 19/07/2008 | 13H40

On pourrait appeler ça un sketch, s'il ne frisait pas une nouvelle fois l'antisémitisme. Le pseudo humoriste Dieudonné est (déjà!) revenu sur scène sur la polémique qui a entouré le parrainage de son troisième enfant par le leader frontiste Jean-Marie Le Pen.

Jeudi, dans son théâtre parisien de la Main d'or, il a rajouté six minutes à son spectacle du moment, le bien nommé "J'ai fait l'con". Un des spectateurs présents a filmé chacune des tirades et a publié la vidéo sur son blog d'extrême droite La Banlieue s'exprime. Des tirades qui, comme à l'accoutumée, se révèlent aussi explicites que provocantes:

"J'avais pas les moyens de faire autre chose. Vous savez combien ça coûte une campagne de promotion sur TF1? (...) Au début, j'ai pensé à une fausse agression. Je me suis dit: je vais me faire taper à coups de barre à mine dans XIXe. C'est vrai que c'est assez efficace. Mais j'ai un pote qui m'a dit laisse tomber. (...) Faut être juif pour ça." (Voir la vidéo)



Dieudonné M'bala M'bala de son vrai nom, et avec lui au passage son "pote" -comme il l'appelle- Jean-Marie Le Pen, est effectivement parvenu à faire encore parler de lui. De la publicité immédiate certes, mais qui pourrait se prolonger comme souvent dans les prétoires.

Relaxé à de nombreuses reprises, il vient cependant d'être condamné par deux fois. Le 15 novembre dernier, pour avoir comparé les juifs à des "négriers". Puis le 26 juin, pour avoir parlé de "pornographie mémorielle" à propos de la commémoration de la Shoah.





La Licra juge "indignes" les propos de Siné, licencié de Charlie Hebdo

Le caricaturiste Siné, le 17 juillet 2008 à Vinnemerville
Le caricaturiste Siné, le 17 juillet 2008 à Vinnemerville
Robert Francois(AFP)

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a jugé "indignes" samedi les propos tenus par le dessinateur Siné dans une chronique qui lui a valu d'être licencié de Charlie Hebdo.

Dans une chronique publiée le 2 juillet par Charlie Hebdo, Siné ironisait sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy avant son mariage annoncé par la presse avec la fille du fondateur des magasins Darty. Il a depuis été licencié de l'hebdomadaire satirique.

Le directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, Philippe Val, "était parfaitement justifié à sanctionner les propos indignes tenus par Siné sur le fils du président de la République", estime la Licra dans un communiqué.

"Les allégations de trafic d'influence et de cynisme ainsi que le rapprochement glauque opéré entre le Juif et l'argent renvoient aux temps les plus misérables de l'antisémitisme des 19 et 20es siècles", ajoute la Licra.

Selon la Licra, qui menace de porter plainte,, la chronique de Siné "appelle la plus vive et méprisante indignation".



Philippe Val : "Cela devient trop dégueulasse"
NOUVELOBS.COM | 18.07.2008 | 18:20
Réagissez à l'article 312 réactions
Exclusif Le directeur de Charlie Hebdo, qui a décidé de renvoyer le caricaturiste Siné pour des propos qu'il juge antisémites, déplore "l'ampleur incroyable" qu'a pris cette affaire. "Je reçois des menaces physiques", dit-il.

Philippe Val (Sipa)

Philippe Val (Sipa)
Philippe Val, le directeur de la publication et de la rédaction de Charlie Hebdo, déplore vendredi 18 juillet l'ampleur qu'a pris l'affaire autour du licenciement du dessinateur Siné.
Le caricaturiste, accusé d'avoir tenu dans une chronique des propos antisémites liés au projet de mariage de Jean Sarkozy, a été renvoyé de l'hebdomadaire satirique, avait confirmé Philippe Val mardi. Une décision contestée par Siné qui, dans une interview à nouvelobs.com, dénonce l'attitude de Philippe Val, une "crapule" selon lui. Siné affirme que le patron de Charlie voulait "le virer depuis deux ans".

"Je reçois des menaces physiques"

Interrogé à son tour par nouvelobs.com, l'intéressé n'a pas souhaité s'exprimer sur ces accusations. "Je vais arrêter de répondre à tout ça", nous a-t-il dit, ajoutant : "cela devient trop dégueulasse, tellement ignoble". "Je reçois des menaces physiques, ma boîte mail est saturée de centaines de mails d'insultes. On me traite d'ordure sioniste", a-t-il déclaré. Pour Val, cette affaire a pris "une ampleur incroyable". "C'est le monde à l'envers", poursuit-il, "puisqu'on en oublie le fond de l'affaire, c'est-à-dire la tenue de propos antisémites". "Désormais, c'est moi qui suis suspecté", estime Philippe Val, pour qui cette polémique "démontre un certain état d'esprit".

Friday, July 18, 2008

Francois Nascimbeni AFP/Archives ¦ Le comique Dieudonné le 22 mai 2007 à Reims


Dans une vidéo envoyée par un internaute, Dieudonné fait un sketch en expliquant son choix de Jean-Marie Le Pen comme parrain de sa fille. «Vous savez combien ça coûte une campagne de promotion sur TF1 vous?», demande-t-il au public. Bref, il revendique le fait de ne faire ça que pour faire parler de lui. Et, c'est là qu'il lance, faisant référence au tabassage d'un jeune juif à Paris en juin: «J'ai pensé à une fausse agression, me faire taper à coups de barre à mine dans le 19ème… c'est assez efficace. Mais un pote m'a dit laisse tomber, tu vas te faire taper sur la gueule pour rien, ils bougeront pas, il faut être juif pour ça… Et si j'y vais avec une kippa?»

Dans le blog des images des internautes de 20minutes.fr, les commentateurs sont scandalisés comme Tony: «C'est très grave ce qu'il dit sur le garçon qui s'est fait frapper à coup de barre de fer, disant qu'il aurait fait semblant!» L’humoriste a déjà été condamné pour des dérapages antisémites.

Wednesday, July 16, 2008

Le Pen est bien le parrain de la fille de Dieudonné
augmenter la police diminuer la police imprimer
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Joël Saget AFP ¦ L'humoriste Dieudonné au congrès de l'UOIF au Bourget le 6 mai 2006


Jean-Marie Le Pen est le parrain du quatrième enfant de Dieudonné. L'information de Libération a été confirmée par une source proche de l'humoriste, interrogée par l'AFP.

Dieudonné a baptisé vendredi son quatrième enfant à l'église de Saint-Eloi à Bordeaux en présence de Jean-Marie Le Pen selon Libération. C'est l'abbé Philippe Laguérie, issu d'une mouvance traditionnaliste et connu pour ses liens avec l'extrême droite, qui a célébré l'office.

«Une plaisanterie»

Si ni le président du FN, ni le prêtre de permanence à l'église Saint-Eloi n'ont souhaité s'exprimer, l'information a été confirmée par l'ancien lefebvriste l'abbé Guillaume de Tanoüarn.

L'essayiste Alain Soral proche de l'humoriste a également confirmé la présence du leader du FN: il a d'abord cru «à une plaisanterie».

Le Pen-DIeudonné «vraie droite vraie gauche»

Ce rapprochement de Dieudonné avec le FN avait débuté le 11 novembre 2006. Il avait participé à la fête des Bleu, Blanc, Rouge du FN au Bourget. L'humoriste avait précisé quelques jours plus tard qu'il n'appelait pas à voter FN, mais qu'il n'appelait pas non plus «à ne pas voter FN».

Un mois plus tard, les frontistes se retrouvaient dans le carré VIP du spectacle de Dieudonné. Avant que ce dernier ne fasse le parallèle entre son destin et celui de Le Pen: «Il est la vraie droite, je suis la vraie gauche» dans magazine d'extrême droite «Choc du mois.
Joël Saget AFP ¦ L'humoriste Dieudonné au congrès de l'UOIF au Bourget le 6 mai 2006



V.Z

Monday, July 07, 2008

Château spolié à des juifs : pas d'intérêt à agir contre les emplois ?
aryanisation, spoliation, biens juifs, Salbris, loir-et-cher, sologne
Par Fab de Sologne
le 06/07/2008, vu 1050 fois, 6
Lorsque l'on oppose à un projet déclaré d'utilité publique, sensé ramener des centaines d'emplois dans un bassin durement touché par le chômage, il ne fait pas bon se retrouver dans la peau de l'arroseur arrosé, c'est ce qu'à du se dire un châtelain de Sologne la semaine dernière à la sortie d'une audience du tribunal administratif d'Orléans !

Le bassin de Salbris (Loir-et-Cher) a été durement touché par la restructuration des industries de défenses. Plus de 2000 emplois ont été perdus à la fin des années 90, pendant que la ville voisine de Romorantin en perdait le double avec la fermeture de MATRA automobile. Les collectivités ont depuis redoublé leurs efforts pour attirer des entreprises.

Un projet structurant de logistique intégrée, fondée sur les nouvelles normes environnementales d'origine communautaire sur la logistique, piloté par l'américain PROLOGIS, annonce 600 à 800 emplois directs. Une étude menée par la commune de Salbris estime les emplois induits pour tout le bassin à près de 2000. Bref de quoi redonner vie à la Région.

Mais le projet est confronté à des difficultés ; de riches propriétaires terriens, souvent domiciliés dans le 16ième arrondissement ont de colossales et coûteuses propriétés de chasse et d'agrément dans la région. Ils mandatent des bataillons d'avocats pour tout attaquer : la Déclaration d'Utilité Publique du Préfet, le Plan d'occupation des Sols, le dossier ICPE, les permis de construire.... Comme les banquiers attendent la fin des contentieux et que le juge est lent, le projet bloqué.

Le porte drapeau de l'opposition au projet est une famille qui possède un château et un domaine de 800 hectares sur les communes de Salbris et La Ferté Imbault. Ses arguments sont « écologiques ». Il faut signaler que les associations locales agréées pour la protection de l'environnement ne s'opposent pas au projet.

Les élus sont excédés. Ils avances que ces gens ne sont même pas expropriés pour le projet, ils sont simplement voisins d'un site industrialisé depuis les années 30 et où GIAT stockait de l'uranium appauvri il y a moins de 10 ans !!!

Les requérants fondent leur intérêt à agir sur leur qualité de voisin et donc sur leur titre de propriété.

C'est dans ce contexte que l'avocat de la commune de Salbris, Me Camille MIALOT a été regarder le titre de propriété de ces gens...et, il a trouvé un loup. Le domaine, le château, les 800 hectares et les fermes ont été spoliés à Emile AKAR durant la guerre. Cet industriel Juif serait l'inventeur de la voiture AMILCAR, il n'aurait pas survécu à la guerre, pas plus que son fils.

L'avocat de la commune prétend que le Domaine aurait été acheté par le grand-père des actuels occupants dans le cadre des procédures d'aryanisation... On découvre cela plus de 60 ans plus tard. Dans les bistrots du coin, on dit que certains fermiers avaient réclamé des explications après la guerre et qu'on leur avait répondu que tout était en règle, attestation de notaire à l'appui !

L'avocat de la commune prétend que cette régularisation n'existe pas et que l'origine de propriété renvoie à l'aryanisation. Il prétend que les textes adoptés en 1945 rendent l'aryanisation nulle. Toutes les ventes opérées à la demande du « commissariat général aux questions juives » de Vichy sont sans effet. L'avocat avance que le domaine devrait appartenir aux ayants droits d'Emile AKAR...

Interrogé par la presse locale (NR), l'avocat des Châtelains ne conteste pas l'origine de propriété, mais reproche à la commune de « détourner l'attention des questions de fond »

Ce domaine doit valoir plusieurs dizaines de millions d'€uros à lui seul. Quant on prend en considération le fait que la question de sa propriété conditionne « l'intérêt à agir » de personnes qui ploque plus de 150 millions d'€uros sur une ville de 6000 habitants... il y a de quoi considérer que c'est une question importante !

Sunday, July 06, 2008

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Jeudi 26 Juin 2008
Dieudonné sur la scène... judiciaire
Par Simon VALLOIS
leJDD.fr
>> Dieudonné M'Bala M'Bala se retrouve une nouvelle fois au centre de l'actualité judiciaire. Depuis quelques années, l'humoriste multiplie les provocations en tout genre, et se retrouve régulièrement convoqué à la barre des tribunaux. Jeudi, il a ainsi été condamné par la Cour d'appel de Paris pour ses propos sur la mémoire de la Shoah. Et deux autres affaires l'attendent dans la même semaine.

Dieudonné se retrouve une nouvelle fois au centre de l'actualité judiciaire. (Reuters)Dieudonné se retrouve une nouvelle fois au centre de l'actualité judiciaire. (Reuters)
Sur le même sujet

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Dieudonné: "Une récupération obscène"


Les tribunaux français n'ont plus de secret pour lui. Dieudonné a en effet été poursuivi à de multiples reprises par la justice française. Jeudi, la cour d'appel de Paris a confirmé la condamnation de l'humoriste à une amende de 7000 euros pour ses propos sur la mémoire de la Shoah. Lors d'une conférence de presse à Alger, en février 2005, l'ancien acolyte d'Elie Semoun s'en était pris "au lobby sioniste, qui cultive l'unité de la souffrance", avant d'évoquer "l'exploitation du souvenir de la Shoah", une forme, selon lui, "de pornographie mémorielle." Des propos qui avaient provoqué un tollé en France.

Le monde politique n'avait en effet pas mis longtemps à réagir. Après François Hollande qui avait appelé à boycotter ses spectacles, c'est le Garde des Sceaux de l'époque, Dominique Perben, qui demandait au parquet de Paris l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "contestation de crimes contre l'humanité". Condamné en première instance, Dieudonné faisait appel, arguant que "c'est l'utilisation qui est faite de ce drame qui est obscène." La Cour d'appel de Paris n'a donc pas entendu son argument.

Une réconciliation avec Elie Semoun?

La 11e chambre a en effet considéré que les propos du propriétaire du théâtre de la Main d'Or, à Paris, mettait en cause l'ensemble de la communauté juive, avant de confirmer le jugement de première instance, soit une amende de 7000 euros. Une affaire close. Mais Dieudonné n'en a pas fini pour autant avec les tribunaux. Pour son livre La vérité sur Dieudonné, paru chez Plon en 2005, la journaliste Anne-Sophie Mercier était attaquée en diffamation, mais relaxée par le tribunal correctionnel. Une décision insatisfaisante pour Dieudonné, qui décidait donc de faire appel de ce jugement. L'affaire sera jugée ce jeudi.

Le lendemain, c'est pour défaut de permis de conduire que l'humoriste se présentera devant la 13e chambre du tribunal correctionnel. Un chemin qu'il connait par coeur. Il y a une semaine, c'est sa plainte pour diffamation à l'égard de Julien Dray qui était jugée. Peu après le meurtre d'Ilan Halimi, le porte-parole du Parti socialiste accusait Dieudonné d'avoir favorisé la création d'un climat d'antisémitisme: "On a les effets différés aujourd'hui de tout ce qu'a fait Dieudonné. Il y a un effet Dieudonné", déclarait-il alors. Une nouvelle fois, "Dieudo" a vu le tribunal prononcer la relaxe. Une issue qu'il espère différente dans le procès qui l'oppose à l'animateur Arthur. Le présentateur des Enfants de la télé avait traité le comique de "dernière des pourritures" dont "même le Front national ne veut pas". Condamné en première instance à une amende de 7000 euros, Arthur a fait appel de cette décision. Le 3 juillet prochain, Dieudonné empruntera donc une nouvelle fois le chemin du tribunal. Petite éclaircie dans le ciel grisâtre de ce provocateur né: un début de réconciliation avec Elie Semoun, qui, il y a quelques jours, est monté sur scène pour participer quelques minutes à son spectac







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par Richard Patrosso (son site)
samedi 5 juillet 2008 Envoyer l'article
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Articles de cet auteur
La LCR n’arrive pas à se réjouir de la libération d’Ingrid Betancourt

Dans un communiqué de presse, le parti d’Olivier Besancenot a réagi timidement à la libération de la franco-colombienne détenue depuis plus de six ans par les FARC, se contentant de « se féliciter » de la nouvelle et saisissant l’occasion pour évoquer le cas de Marwan Barghouti après avoir rappelé que « la LCR s’est toujours prononcée contre la politique des otages ». Un communiqué non surprenant, mais inquiétant.


Le communiqué est court. Trop court ! Comme s’il avait été rédigé parce qu’une organisation politique se doit de réagir à un tel évènement. Les mots sont pires. Bien pires ! Ingrid Betancourt n’est pas le sujet. Il est signalé que son « éprouvante captivité » a duré « 2321 jours » et que « la LCR se félicite de cette libération » avant de préciser que « ceci n’enlève rien aux critiques à faire à l’égard du régime autoritaire du président Uribe dont la politique s’est appuyée sur l’activité des commandos d’extrême-droite ». Puis après avoir rappelé que la LCR « s’est toujours prononcée contre la politique des otages », le texte indique qu’il faut donc libérer tous les otages en Colombie ou dans le reste du monde, comme Marwan Barghouti, dirigeant palestinien enlevé par l’armée israélienne ».

Communiqué timide donc. Comme si cette libération, comme si cette « éprouvante captivité » évoquée sonnait comme une véritable défaite pour la LCR. Une occasion pour elle (afin de faire diversion ?) d’évoquer la situation d’un homme à des milliers de kilomètres de la Colombie : Marwan Barghouti, incarcéré depuis 2002 dans une prison de haute-sécurité israélienne, condamné à cinq peines de prison à perpétuité. (1). Certains ne comprendront pas le rapport entre la candidate à l’élection présidentielle enlevée en pleine campagne et l’un des leaders des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, un mouvement considéré comme terroriste par Israël, les États-Unis, le Canada et l’Union européenne. (2) D’ailleurs, la LCR ne remarque pas dans son communiqué que les FARC ont enlevé une candidate à l’élection présidentielle.

Avec Internet, un communiqué de presse ne laisse plus le citoyen sur sa faim. Il peut en savoir plus. Beaucoup plus ! Ainsi, en se rendant sur le forum politique des marxistes révolutionnaires, forum « animé par une équipe constituée de militants ou d’amis de la LCR » (3), il découvrira la véritable nature des partisans du plus célèbre facteur de France. Qu’ils soient militants ou sympathisants, tous ont un avis personnel sur la question et le font savoir. Et ils ne sont pas contents. Non, pas du tout, même ! Très éloignés de l’engouement médiatique actuel qui baigne dans l’émotion de voir une mère retrouver six ans plus tard ses enfants qu’elle n’a pas vu grandir et des enfants serrer dans leurs bras une mère qui n’était pas là pendant plus de six ans lors d’une période de leur vie où ils avaient le plus besoin d’elle, les forumeurs ne prennent pas de gants pour exprimer leur point de vue qu’ils croient vrai et qu’ils aimeraient imposer à la planète entière. Ainsi, lors de l’annonce de la libération de l’otage par l’armée colombienne, Vals est le premier à réagir : « Tant mieux pour elle et pour ceux qui l’aiment... Mais il va falloir que les politicards et medias bourgeois se trouvent d’autres sujets de pleurnicheries consensuelles, d’autres glorieux combats pour les droits de l’homme et la liberté .....de ceux de leur classe et de leur camp ». Aura, elle, ne trouve rien de mieux que de poster un simley qui représente un petit bonhomme entrain de tirer avec une arme à feu comme si la forumeuse tirait sur la nouvelle. Tristana, elle, livre « sa première inquiétude », qui « concerne les guérilleros qui gardaient le camp des FARC » tout en précisant que c’est « tant mieux pour Ingrid Betancourt (qui n’est pas une pourrie) ». Maria T., elle, n’est pas de son avis : « Je regrette toute défaite militaire des FARC-EP, les agents de l’appareil de répression colombien, les mercenaires à la solde des États-Unis et les représentants de la grande bourgeoisie, y compris libérale à la Betancourt étaient et sont des cibles militaires légitimes ». Barber, lui, crache ce qu’il pense : « Qu’on la renvoie dans la jungle et qu’on nous rende les 37.5 (annuités) ! ». C’est alors que meichler réagit au communiqué de son parti : « Est-il juste de se « féliciter » au compte de la bourgeoisie ? Était-il donc si urgent de se « prononcer contre la politique des otages » et pour « une solution politique en Colombie » ? ». Le débat est lancé, Youri s’énerve : « quand je vois la Ligue tomber en plein les pieds dans le plat en publiant un communiqué aussi médiocre ça me véner encore plus comme m’avait véner la signature d’Olivier avec les 50 bobos dans ELLE ». Spartakos41 le complète : « c’est clair, c’est de la merde... Surtout que je n’ai pas vu de texte de la Ligue pour s’insurger de la mort de Reyes !!!!! On est en train de créer un parti révolutionnaire, c’est pas pour soutenir cette raclure. En tout cas le père de Betancourt doit se marrer de l’endroit où il est (entre Pinochet et Mussolini) en voyant la Ligue soutenir sa fille. Allez ! j’arrête parce que ça m’énerve.... ». Jordi, lui, ne s’arrête pas : « Encore un communiqué pourri de la Ligue, et c’est pas le premier sur cette question. (Mais bon, faut pas s’attendre à ce que ça s’arrange, hein !) ». Le communiqué ne fait pas l’unanimité. Il semblerait même qu’il ne plaise à personne. A Yannalan non plus : « Le communiqué est simplement délirant. La LCR se félicite que l’armée colombienne libère une politicienne bourgeoise et trois espions US, on aura tout vu ! Ils sont vraiment obligés de pondre un communiqué chaque fois ? parce que des fois, mieux vaudrait la fermer que dire des âneries... ». Meichler revient à la charge et pose la question du positionnement du nouveau parti anticapitaliste : « La peur et le souci de respectabilité font sans doute de bien piètres « révolutionnaires ». Mais je crains surtout que ce soit plutôt un problème d’orientation politique, non ? Je veux dire : Est-ce que l’on combat effectivement pour le socialisme, pour détruire le capitalisme et l’État bourgeois, ou bien pour « limiter les effets » du capitalisme, c’est-à-dire de fait, à l’étape actuelle, pour accompagner les prétendues « réformes », autrement dit peu ou prou, que l’on le veuille ou non, directement ou indirectement, aider les gouvernements bourgeois à faire passer la remise en cause des droits ouvriers et l’aggravation de l’exploitation ? —> Ce qui est faussement appelé le « réformisme » ou la « social-démocratie ». Autrement dit : l’étiquette « anti-capitaliste » n’épargne pas (au contraire) de la nécessité du débat sur le programme. Cela se voit dans les petites comme dans les grandes choses. Ce communiqué est un symptôme qui doit alerter les révolutionnaires sincères. Il faut porter le fer sur la question du programme. Le NPA combattra-t-il (et le dira-t-il ouvertement) pour le socialisme, pour le communisme, pour le marxisme, sur la base de la lutte des classes, ou bien pour une eau de vaisselle social-démocrate de couleur à peine plus rouge, et tout aussi toxique à avaler pour les travailleurs ? ». Vals tente de le rassurer en prédisant qu’avec la disparition de la LCR et la naissance du nouveau parti anticapitaliste, « ça va se clarifier ». Le nouveau parti anticapitaliste (plus familièrement appelé NPA), meichler ne le voit pas autrement que comme « le parti révolutionnaire puissant et compact autour d’un programme socialiste marxiste » dont « les travailleurs ont besoin ». Un parti que beaucoup de militants de l’actuelle LCR voudraient solidaire des FARC que Toussaint trouve « à coup sûr plus marxistes que le... NPA ». Ce même Toussaint qui « récuse le terme "otages" employés par Sarko, Uribe et Besancenot ». Selon lui, « ce sont des prisonniers de guerre » et Krivine le sait puisqu’il aurait rencontré en 2004 une certaine Gloria Inès Ramirez grâce à lui.

Tous ces messages sur ce forum sont terrifiants. Quels sont les camarades d’Olivier Besancenot ? Qui sont vraiment ceux que l’on devrait appeler les « LeuCéReux » ? Quel nouveau parti anticapitaliste est-il en train de se monter en France ? Si Olivier Besancenot déclare que faire la révolution ne signifie pas « pendre les patrons », ceux qui l’entourent, eux, n’hésiteraient pas à agir comme les FARC dans l’hexagone s’ils le pouvaient. Des FARC qu’ils ne reconnaissent même pas comme terroristes et auxquelles ils apportent leur soutien. Le double discours semble donc bien être pratiqué par cette organisation politique qui ne se veut pas professionnelle et qui, partout dans les médias quand elle le peut, rejette la « politiciennerie ». Pourtant, il y a un décalage entre ses représentants médiatiques et ses militants de base. Le nouveau parti anticapitaliste sera donc un énième parti politique avec ses défauts et ses dangerosités. Les communistes révolutionnaires perdant la raison à force d’être dominés par leur haine de l’injustice, ils deviennent à leur tour au moins les égaux de ceux auxquels ils s’opposent. Cette haine les amène loin. Ainsi, la référence à Marwan Barghouti dans le communiqué n’est pas un hasard. Certains avancent déjà que c’est Israël qui aurait libéré Betancourt. Dans l’un de ses messages où il déclarait que « les FARC ne se conduisent pas si mal que ça », Vérié évoque les « mercenaires américains et israéliens qui encadrent » les guérilleros. La question de l’antisémitisme fait parfois débat dans le parti d’Olivier Besancenot où les militants portent fièrement le foulard palestinien. La question de la différence entre l’antisémitisme et l’antisionisme a déjà été posée. (4) Les militants internationalistes rejetant d’être antisémites même s’ils ne prennent guère de précaution pour critiquer « les juifs » dans les discussions privées. Peut-être parce que beaucoup se disent antisionistes. Après tout, ils auront toujours l’excuse de l’ascendance juive de Lénine. Mais celui qui est membre d’un tel parti ou qui sera militant du NPA sera-t-il excusable ? Le sujet Betancourt est désormais abordé par le récent forum créé par le NPA. (5) Il faudra attendre les réponses pour voir si les nouveaux militants sont aussi dangereux que les futurs anciens LeuCéReux.




Boniface gagne son procès en diffamation
Source : AFP
02/07/2008 | Mise à jour : 18:26 | Commentaires 2
.
Le directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Pascal Boniface, a gagné le procès en diffamation qu'il avait intenté au périodique Balkans-Infos, où le journaliste Jean-Christophe Casanova lui prêtait des propos antisémites.
La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné M. Casanova et le directeur de publication de Balkans-Infos, Louis Dalmas, à une amende de 750 euros chacun, assortie du sursis. Ils devront également verser un euro symbolique de dommages et intérêts à M. Boniface, ainsi que 3.000 euros au titre des frais de justice.

Dans le numéro de Balkans-Infos daté de décembre 2005, Jean-Christophe Casanova avait traité Pascal Boniface de "plumitif gauchiste altermondialiste" et lui avait prêté des propos antisémites, lors d'un dîner à Blois (Loir-et-Cher), qui, écrivait-il "seraient aussitôt interdits" si c'était le FN ou le MNR qui s'étaient "livrés à de telles attaques".

Dans son jugement, la 17e chambre relève que M. Casanova n'a produit "aucune attestation" ni fait entendre aucun témoin qui corroboreraient sa version, tandis que la partie civile a "produit, au soutien de sa dénégation, deux attestations de personnes" qui avaient dîné à sa table.
Estimant que M. Casanova avait manqué de "précaution de langage", le tribunal ne lui a pas octroyé le bénéfice de la bonne foi.
Ouverture d'un musée de cire à Berlin: Hitler décapité, Kohl contrarié
Dimanche, 06 Juillet 2008 07:05 romandie.com

BERLIN - Le musée Madame Tussauds a connu une ouverture agitée samedi à Berlin: un visiteur a décapité la statue en cire d'Adolf Hitler tandis que l'ex-chancelier Helmut Kohl s'est montré contrarié d'y voir son jumeau en cire.

Un visiteur berlinois de 41 ans a "réussi à arracher la tête d'Hitler", a indiqué le porte-parole du musée, Uwe Kozelnik, après avoir poussé un agent de la sécurité et un responsable du musée qui voulaient l'empêcher de toucher la statue.

L'homme "voulait protester contre l'exposition de la statue d'Hitler", a-t-il ajouté. Selon l'édition en ligne du magazine Der Spiegel, il aurait crié "plus jamais la guerre!" avant de s'attaquer à la statue de cire.










Radio France International accuse Tsahal d’avoir «ASSASSINE» Mohammed Al-Dura
Vendredi, 04 Juillet 2008 22:15 upjf.org

Un reportage d’une scandaleuse mauvaise foi, et uniquement à charge à l’encontre des contradicteurs de France 2 et Charles Enderlin. Quelques exemples. Enderlin prête à ses détracteurs l’affirmation, ridicule et fausse, selon laquelle « Mohammed al-Dura serait vivant et vendrait des tomates ou des fruits à Gaza ». Il ment en parlant d’un « Prix GOEBBELS » qui lui aurait été décerné en 2002. Il s’agissait, en fait, d’un « Prix de la Désinformation ». Enfin, chose infiniment plus grave, le journaleux anonyme, responsable de ce tissu de mensonges ose clore son pseudo reportage par cette accusation infamante : « Reste qu’il y a 8 ans, un jeune palestinien de 12 ans a été ASSASSINE par balles ». Quand on connaît l’affirmation initiale du reportage contesté de Charles Enderlin, en date du 30 septembre 2000, selon laquelle Mohammed al-Dura et son père « sont la cible de tirs venus de la position israélienne », on ne peut avoir qu’un haut-le-corps devant cette accusation patente de meurtre délibéré. Une telle ignominie ne peut être tolérée. Nous devons demander par tous les moyens que RFI publie une rétractation de ce propos et présente des excuses officielles à l’Etat d’Israël. PLUS JAMAIS CELA ! (Menahem Macina)



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Victor PEREZ - Proposition pour une commission d’enquête internationale à minima
Vendredi, 04 Juillet 2008 11:19 Victor PEREZ

Le Président du CRIF, Richard Prasquier, vient de se décider à prendre part dans la recherche de la vérité dans ce qui est commun d’appeler « l’affaire Al-Dura ». Lors d’une conférence de presse, il a demandé qu’une commission d’enquête internationale soit nommée et composée d’experts neutres capables de trancher dans le différend qui oppose France 2 et Charles Enderlin d’une part et plusieurs contradicteurs de diverses nationalités d’autre part.

Arlette Chabot Directrice de la rédaction de la chaîne publique affirme de son côté que rien ne s’y oppose. L’envoyé permanent en terre sainte de la télévision publique française, quant à lui, confirme cette volonté. Sauf qu’à bien les entendre et les lire toute raison est bonne pour repousser aux calendes grecques, voire annuler, cette possibilité. Pour l’une, sur RCJ, le CRIF est trop engagé auprès de leurs accusateurs et ne peut donc être partie neutre. Pour le second, le frein -dixit son blog-viendrait des autorités israéliennes qui refusent toute enquête. Bref ! On a droit, nous autres simples spectateurs, au spectacle du chien qui se mord la queue et qui trouve cela tellement bon qu’il continuera encore longtemps.

Il nous faut donc trouver le moyen de les obliger à une enquête internationale à minima. Ils affichent partout leur accord à faire expertiser les blessures du père Jamal Al-Dura devant une « commission indépendante (…), avec les garanties d'indépendance et de sérieux » qu’exige un tel litige. Face à cette volonté affichée et proclamée sur tous les tons, il est de notre devoir de les prendre à leur propre piège et de leur proposer une solution beaucoup plus simple et dont nul ne pourra contester son résultat.

Il reviendra aux différentes parties d’agréer chacun de leurs côtés les experts qu’ils les représenteront afin de les mandater à une seule expertise. Celle des neuf blessures par balles à hautes vélocités mentionnées par le reportage litigieux. La science de nos jours étant un art démontré, il serait étonnant de voir ces experts réunis en commission arriver à des résultats différents sur les blessures existantes. Les expertises devront se tenir sur un laps de temps intangible et déterminé auparavant. Les résultats devront être totalement rendus publics dans leurs intégrités. Tous les dossiers médicaux devront leur être communiqués. Ceux de l'hôpital Shiffa de Gaza, ainsi que ceux de l'hôpital militaire d'Amman (s’ils existent vraiment). Mais aussi ceux de l’hôpital israélien Tel-Hashomer de Tel-Aviv, démontrant que les blessures de Jamal datent de 1992 et que ce dernier s’y fit opéré pour récupérer l’usage de sa main droite.

Pour de véritables experts, il est relativement simple d’établir l’ancienneté d’une blessure, mais aussi de connaître l’outil qui l’a commis. Il est donc peu probable que leurs résultats divergent de beaucoup, et empêchent en conséquence une conclusion claire et nette sur la véracité, ou non, du reportage. L’affaire s’arrêtera là, et ceux qui seront désignés comme fautifs se devront d’en assumer tous les effets.

A ce stade de la proposition, un seul point reste à préciser. Quels sont les principaux détracteurs de la version de France 2 ? Les noms les plus cités sont évidemment la Metula News Agency représentée par son rédacteur en chef Stéphane Juffa ; s’y rajoute le nom de Richard Landes ; ainsi que celui de Philipe Karsenty. A ces trois personnes de s’entendre sur le nom des experts les représentants. Et que nulles prétentions de leurs parts ne viennent simplifier la tâche d’Arlette Chabot et de Charles Enderlin dans leur volonté d’esquiver toute enquête internationale.



Victor PEREZ

Victor PEREZ


Aroutz 7
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Londres place la branche armée du Hezbollah sur sa liste terroriste
Jeudi, 03 Juillet 2008 06:04 L'Orient le Jour (Liban)

Le gouvernement britannique va ajouter la branche armée du Hezbollah à sa liste des organisations terroristes interdites, a annoncé hier le ministère britannique de l’Intérieur. Cette décision a été annoncée également à Beyrouth par l’ambassadrice de Grande-Bretagne, Frances Guy.

Seule « l’organisation de la sécurité extérieure » du Hezbollah figurait jusqu’à présent sur cette liste, créée dans le cadre d’une législation antiterroriste renforcée votée en 2000. Elle va être remplacée par la totalité de la branche armée du Hezbollah lorsque le Parlement aura approuvé cette décision, a expliqué le ministère.

« La branche armée du Hezbollah apporte un soutien actif aux militants en Irak, responsables d’attaques à la fois contre les forces de la coalition et contre des civils irakiens », a souligné le secrétaire d’État aux Affaires intérieures Tony McNulty dans un communiqué.

Cette organisation « soutient également les groupes terroristes palestiniens dans les territoires occupés, comme le Jihad islamique palestinien », a-t-il poursuivi.







Enderlin garde sa carte de presse
Mardi, 01 Juillet 2008 18:28 Aroutz 7

Recherche La Cour suprême a rejeté ce matin (mardi) la requête déposée par l'organisation "Shourat Hadin" contre le syndicat de la presse. Les plaignants, représentés par l'avocate Nitsana Darshan-Leitner, demandaient que les correspondants et les photographes de la chaîne France 2, dont Charles Enderlin, soient privés de leur carte de presse suite à l'affaire Al-Dura. Les requérants ont souligné que dans le reportage fait près de Netsarim, dans la bande de Gaza, le 30 septembre 2000, le reporter Charles Enderlin avait prétendu que l'enfant arabe Muhamed Al-Dura avait été tué par des balles israéliennes lors d'affrontements entre Tsahal et des terroristes. La diffusion du reportage dans le monde avait suscité à l'époque des troubles sérieux en Judée-Samarie et à Gaza et avait porté atteinte à l'image de marque d'Israël.




77% des Arabes israéliens préfèrent plutôt vivre en Israël que dans un autre pays, quel qu'il soit
Lundi, 30 Juin 2008 22:45 blogdei.com

Ha'aretz/Objectif Info

Selon un sondage d'opinion récent organisé par l'École Kennedy de l'Université de Harvard, 77 pour cent des Arabes israéliens préfèrent vivre en Israël plutôt que dans un autre pays du monde, quel qu'il soit.

L'enquête porte sur un échantillon de 1.721 Israéliens, des Arabes et des Juifs. Elle a aussi montré que 73 pour cent des juifs et 94 pour cent des Arabes veulent qu'Israël "soit une société dans laquelle les citoyens arabes et juifs vivent dans le respect mutuel, avec une égalité des chances."


Dieudonné insulté : Arthur condamné
Source : AFP
03/07/2008 | Mise à jour : 15:48 |
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Le tribunal correctionnel d'Aurillac a condamné aujourd'hui l'animateur de télévision Arthur à 4.000 euros d'amende et 1.500 euros de dommages et intérêts pour des injures proférées à l'encontre de l'humoriste Dieudonné.

Une amende de 7.000 euros à l'encontre d'Arthur avait été requise à l'audience le 25 avril par le parquet. Le tribunal n'a pas motivé sa décision.

Jacques Essebag, alias Arthur, avait été mis en examen le 31 mai 2007 pour avoir injurié Dieudonné M'Bala M'Bala sur Europe 1 le 29 novembre 2006. L'humoriste, traité de "dernière des pourritures" dont "même le Front national ne veut pas", avait déposé plainte avec constitution de partie civile.

"C'est une décision juridiquement et humainement fondée, car on ne peut pas insulter les gens ainsi", a estimé aujourd'hui l'avocat de Dieudonné, Me Jacques Verdier, du barreau d'Aurillac.


















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L'industrie du racket vise de plus en plus les responsables de la communauté chrétienne
Un appel pour la défense des minorités religieuses
Article paru dans l'édition du 01.07.08


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n réseau appelé « Pluralisme des cultures et des religions », composé de personnalités françaises, hommes politiques et intellectuels - Jacques Delors, Etienne Pinte, Jacques Huntzinger, Jean Delumeau, Jacques Julliard, Jean-Claude Guillebaud, Jean d'Ormesson, Pierre Morel, etc. - a lancé, lundi 30 juin à Paris, un appel à la solidarité avec les minorités religieuses persécutées au Moyen-Orient. Ce texte cite les chrétiens d'Irak, du Liban, les coptes d'Egypte, les bahaïs d'Iran, les Arabes chrétiens des territoires palestiniens, ceux d'Algérie. « Chrétiens, musulmans, juifs ou agnostiques, nous ne pouvons rester insensibles aux souffrances de populations persécutées pour leurs croyances. Elles sont en Orient, pour la plupart, depuis 2 000 ans (...). Nous demandons aux gouvernements européens d'intervenir auprès des autorités des pays concernés pour qu'elles respectent et fassent respecter la liberté de croyance et de culte. »


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Saturday, July 05, 2008

Tribu Ka: procès renvoyé au 3 octobre
Samedi, 05 Juillet 2008 07:51 Le Figaro

Le procès de Kemi Seba, de son vrai nom Stellio Capochichi, qui a fait appel de sa condamnation à deux mois ferme pour avoir reconstitué le groupuscule noir ultra-radical et antisémite Tribu Ka dissous en 2006, a été renvoyé vendredi au 3 octobre par la cour d'appel de Paris.





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Conférence de presse du CRIF sur l’affaire Al Doura : "Le journaliste Daniel Pearl a été pendu sous le portrait de Mohamed Al Doura"
3 juillet 2008 - Par Sabine Roitman | israelvalley

Le CRIF a donné ce mercredi une conférence de presse sur l’Affaire Al Doura. Son président Richard Prasquier a voulu être aussi factuel que possible : « Je ne suis ni pour les uns, ni pour les autres. Je ne suis pas non plus contre France 2.

La recherche du CRIF est celle de la vérité pleine et entière, car les conséquences de ce reportage ont été considérables : l’image de l’Israélien « tueur d’enfant palestinien » a fait le tour du monde, a importé le conflit en France et a directement entraîné les violences faites à la communauté juive entre 2000 et 2002. Pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale, les cris de « mort aux juifs » ont été entendus en octobre 2000 à Paris, pendant une manifestation où l’on portait un petit cercueil symbolisant la mort du jeune Mohamed.

Le journaliste Daniel Pearl a été pendu sous le portrait de Mohamed Al Doura, et des Israéliens ont été lynchés par des Palestiniens en colère ».

Un journaliste d’origine israélienne, Gil Mihaely, a présenté les faits réellement connus à l’heure actuelle. Il a montré le reportage de France 2 au carrefour Netsarim le 30 septembre 2000, puis s’adressant aux journalistes présents leur a dit : ” Ecoutez le commentaire du journaliste Charles Enderlin et posez-vous ces trois questions :

- Voit-on effectivement l’agonie ou la mort du petit Mohamed ?

- Peut-on dire d’une manière certaine d’où viennent les tirs ?

- Voit-on sur les images que le père et son fils sont touchés ? “

Il a bien fallu admettre qu’aucune trace de sang n’est visible, ni sur le mur, ni sur le sol, ni sur les corps. Sur le mur, on ne relève que 7 impacts de balles, alors que le cameraman palestinien avait parlé de 45 minutes de tir. Or les armes israéliennes tirent 600 à 800 coups par minute...

Par ailleurs les impacts des 7 balles sur le mur sont ronds - ce qui veut dire qu’elles sont venues de face, explique l’expert en balistique auprès des tribunaux français Jean-Claude Schlinger. Or les Israéliens avaient un angle de tir de 35° qui aurait dû provoquer un impact ovale.

De plus, les rushes non diffusés à la télévision et où, selon Charles Enderlin, l’enfant est déjà mort, montrent son bras qui bouge. Les réponses à divers interrogatoires du cameraman Talal Abou Rahma, de Charles Enderlin et du père de Mohamed, ont varié au fil des 8 années qui viennent de s’écouler, et ne font que consolider la thèse d’une éventuelle mise en scène - en tout cas de l’impossibilité que les tirs soient venus du côté israélien.

Enfin, un autre reportage de France 2 a achevé d’ébranler la salle : diffusé le lendemain de la fusillade de Netsarim, ce reportage prouve clairement, grâce aux rushes qui le précèdent, que la fusillade qui y est montrée est effectivement une véritable mise en scène.

Interrogé sur cette fausse fusillade, Charles Enderlin s’était défendu nous dit-on, en arguant que ces images donnaient « la vérité du contexte ». ” Cette notion de « vérité du contexte » ne saurait être acceptée”, martèle le président Richard Prasquier.

Pourrait-elle l’être par France 2 ? La question sur l’insuffisance de déontologie des média français a été également largement évoquée. “C’est la crédibilité des journalistes français qui est en jeu » déclarait à l’issue de la conférence une journaliste de la presse étrangère.

Le président du CRIF a conclu en indiquant qu’il avait adressé à l’Elysée une lettre demandant la nomination d’une commission d’enquête ayant pour mission d’établir enfin la vérité sur ce qui s’est réellement passé en 2000 au carrefour Netsarim. Cette commission devrait avoir à sa tête une personnalité indiscutable qui pourrait s’entourer d’experts en tout genre. L’Elysée n’a pas encore donné sa réponse.








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Photo: Reuters
London bombing Photo: Reuters

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British minister: Muslims feel like Jews of Europe

UK's first Muslim minister attacks growing culture of hostility against Muslims in kingdom. 'I don't mean to equate that with the Holocaust,' he stresses, 'but in the way that it was legitimate almost – and still is in some parts – to target Jews, many Muslims would say that we feel the exact same way'

Ynet
Published: 07.04.08, 07:57 / Israel Jewish Scene

Britain's first Muslim minister has said that many Muslims in the United Kingdom feel targeted like "the Jews of Europe," The Independent reported Friday.


Shahid Malik was appointed as a minister in the Department for International Development (Dfid) by British Prime Minister Gordon Brown last summer.


Credibility Crisis
Survey: Muslims, West see divisions deepening / Reuters
Gallup poll published in World Economic Forum report reveals most people in Muslim and Western countries believe interaction between Western, Islamic communities is getting worse; negative perceptions most prevalent in US, Israel and PA
Full story
In an interview scheduled to be broadcast on Monday in a Channel 4 Dispatches program marking the third anniversary of the London bombings of 7 July, Malik attacked the growing culture of hostility against Muslims in the UK.


He said it has become legitimate to target Muslims in the media and society at large in a way that would be unacceptable for any other minority.


"I think most people would agree that if you ask Muslims today what do they feel like, they feel like the Jews of Europe," Malik said.


"I don't mean to equate that with the Holocaust but in the way that it was legitimate almost – and still is in some parts – to target Jews, many Muslims would say that we feel the exact same way. Somehow there's a message out there that it's okay to target people as long as it's Muslims," he noted.


Malik said he himself had been the target of a string of racist incidents, including the firebombing of his family car. In 2002, he narrowly escaped serious injury when a car was driven at him at a petrol station in his home town of Burnley. Malik said he regularly receives anti-Muslim hate mail at his constituency office.


"It's almost as if you don't have to check your facts when it comes to certain people, and you can just run with those stories. It makes Muslims feel like aliens in their own country. At a time when we want to engage with Muslims, actually the opposite happens," he added, addressing the negative portrayal of Muslims in the media, including false stories run by several national newspapers.


According to The Independent, a poll conducted in Britain to accompany the documentary highlights the growing polarization of opinion among Britain's 1.6 million Muslims, who say they have suffered a marked increase in hostility since the London bombings.


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The ICM survey found that 51% of Britons blame Islam to some degree for the 2005 attacks while more than a quarter of Muslims now believe Islamic values are not compatible with British values.


While 90% of Muslims said they felt attached to Britain, eight out of 10 said they felt there was more religious prejudice against their faith since the July bombings.
La libération d'Ingrid Betancourt
Les Israéliens ont bien participé à la libération d’Ingrid Betancourt
Ingrid Betancourt, quelques instants après sa libération mercredi. (Photo Reuters)
Comme Liberation.fr l’annonçait dès hier, les services secrets israéliens ont bien aidé à libérer Ingrid Betancourt et les 14 autres otages. l’information a été confirmée ce vendredi par la radio militaire israélienne.
Liberation.fr (source AFP)
LIBERATION.FR : vendredi 4 juillet 2008
14 réactions
Confirmant une information diffusée par Liberation.fr dès hier jeudi, les services secrets israéliens ont bien participé à la libération d’Ingrid Betancourt. La radio militaire israélienne a rapporté ce vendredi que deux conseillers israéliens ont aidé à préparer l’opération, permettant à l’armée colombienne de libérer les 15 otages détenus par les Farc.
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* «La CIA et les Israéliens ont participé à cette opération d'infiltration»


La radio ne fournit cependant aucun détail sur leur rôle, se bornant à rappeler qu’après sa libération, Ingrid Betancourt a comparé l’opération des forces colombiennes à celles de l’armée israélienne.

Les deux officiers supérieurs sont des généraux à la retraite
Au contraire de Haaretz. Selon le quotidien, les deux officiers supérieurs, depuis peu à la retraite, sont les généraux à la réserve Israël Ziv et Yossi Kuperwasser. Ils dirigent une société de conseil en sécurité à Bogota, employant des dizaines d’anciens membres d’unités d’élite ou des services secrets israéliens. Cette société, Global CST, a décroché un contrat de 10 millions de dollars en Colombie, après un feu vert du ministère de la Défense, pour aider les forces spéciales dans leur lutte contre les Farc, selon Haaretz.

«Nous avons fourni aux forces spéciales des moyens sophistiqués pour combattre» la guérilla, a déclaré Israël Ziv au quotidien Yediot Aharonot. Selon cet ancien chef des opérations de l’armée israélienne, sa société «est profondément impliquée» dans l’aide aux forces spéciales colombiennes, mais il a nié son implication dans l’opération spécifique.

«Nous ne voulons pas être crédités pour une action que nous n’avons pas faite», a déclaré à Haaretz une source proche de la société sous couvert de l’anonymat. «Nous les avons aidés à combattre le terrorisme, à concevoir des stratégies et leur mise en application. C’est déjà beaucoup mais il ne faut pas exagérer notre rôle», a-t-elle ajouté.

Le ministère de la Défense refuse de confirmer
Le porte-parole du ministère israélien de la Défense s’est abstenu de confirmer ou de démentir la nouvelle. «Le ministère ne peut donner aucune information sur l’action de conseillers militaires israéliens», a-t-il déclaré à l’AFP. Il a confirmé toutefois que des «sociétés privées israéliennes dans le domaine de la sécurité opèrent en Colombie avec le feu vert du ministère» tout en déclarant ignorer le détail de leurs opérations. Les forces spéciales colombiennes seraient équipées des matériels les plus modernes: fusil d’assaut israélien Tavor à visée holographique, fusil M-4 et hélicoptères Blackhawk américains.

Ces unités colombiennes sont conseillées par plus d’un millier de Bérets verts américains, des instructeurs israéliens et des membres des SAS britanniques. Depuis plusieurs années, Israël vend à la Colombie des avions de combat, des drones et des systèmes de détection électroniques.

Accords entre la Colombie et Israël pour la vente d'armes
En février, la Colombie a annoncé qu’Israël lui livrerait 13 avions de combat Kfir de fabrication israélienne modifiés, et en modernisera 11 autres fournis par le passé. Israël s’est efforcé ces dernières années de contrôler davantage les activités des «sociétés de conseil en sécurité», qui emploient de nombreux anciens militaires susceptibles dans leur nouvel emploi d’impliquer indirectement Israël, suite notamment à la condamnation par un tribunal colombien du mercenaire Yair Klein à dix ans de prison. Actuellement détenu en Russie en attendant son extradition, ce dernier a été condamné par un tribunal de Manizales (centre-ouest de la Colombie) pour avoir entraîné des groupes paramilitaires (milices d’extrême-droite) officiant pour les cartels de la drogue de Medellin dans les années 90.

Friday, July 04, 2008

Le récit de la libération des otages est digne des meilleurs scénarios hollywoodiens. Le président colombien, Alvaro Uribe, a même évoqué une "épopée épique". L'euphorie retombée, des zones d'ombre subsistent quant à la version officielle donnée par l'armée colombienne du déroulement de l'opération. Les doutes portent notamment sur l'éventuel paiement d'une rançon aux deux guérilleros tombés dans le piège de l'armée colombienne, les geôliers Gerardo Antonio Aguilar, alias "Cesar", et Enrique Gafas, ainsi que sur le degré d'implication des services de renseignement étrangers, israéliens en premier lieu.


Consultez les dépêches vidéo des agences AFP et Reuters, en français et en anglais.
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Vidéos De la libération aux retrouvailles

Y A-T-IL EU PAIEMENT DE RANÇON ?


La Radio suisse romande affirme que des dirigeants des FARC auraient touché 20 millions de dollars pour la libération et que l'opération de l'armée n'aurait été qu'une "mise en scène". Citant "une source proche des événements, fiable et éprouvée à maintes reprises ces vingt dernières années", la radio publique suisse, dont le pays avait était mandaté par Alvaro Uribe pour une mission de médiation avec les FARC, affirme que les Etats-Unis sont "à l'origine de la transaction". La radio explique que c'est l'épouse de l'un des gardiens des otages qui a servi d'intermédiaire pour la transaction, après avoir été arrêtée par l'armée colombienne. Réintégrée au sein des FARC, elle aurait obtenu de son mari qu'il change de camp. La "mise en scène" de la libération des otages aurait ainsi permis au président Uribe, selon la radio suisse, "de s'en tenir à sa ligne qui exclut toute négociation avec les rebelles tant que les otages ne sont pas libérés". Bogota n'a pas réagi.

"Ceci n'est pas un sauvetage. C'est une opération de remise d'otages pour laquelle une rançon a été versée", affirme également la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, ancienne médiatrice entre la guérilla et le président Hugo Chavez. Interrogée par le quotidien argentin Clarin, la sénatrice affirme ne pas avoir de preuves tangibles au sujet du paiement d'une rançon, mais se baser sur les déclarations des autorités colombiennes. Après l'annonce de la mort de l'ancien numéro un des FARC, Manuel Marulanda, Alvaro Uribe avait lui-même affirmé qu'un responsable de la guérilla avait contacté les services de renseignement colombiens pour négocier la remise en liberté d'Ingrid Betancourt, à condition de ne pas être extradé.

QUEL RÔLE A JOUÉ LE RENSEIGNEMENT ISRAÉLIEN ?

Immédiatement après sa libération, Ingrid Betancourt a comparé sa libération à une opération israélienne de libération d'otages. Des médias israéliens affirment vendredi que des conseillers hébreux sont impliqués dans l'opération.
Selon la radio militaire israélienne, deux conseillers militaires auraient participé aux préparatifs. Mais aucun détail supplémentaire concernant leur rôle précis n'a été dévoilé. Selon Haaretz, l'aide israélienne, qui a impliqué plusieurs dizaines d'experts en sécurité, a été coordonnée par Global CST, une société privée de conseil en sécurité, dirigée à Bogota par deux officiers supérieurs à la retraite depuis peu, Israël Ziv et Yossi Kuperwasser. L'aide israélienne ne serait d'ailleurs pas récente. Selon le quotidien Yediot Aharonot, un groupe de conseillers militaires israéliens a reçu l'année dernière l'accord du ministère de la défense d'Israël pour apporter de l'aide à l'armée colombienne, en particulier aux unités spéciales. Et Global CST a d'ailleurs décroché un contrat de 10 millions de dollars en Colombie pour aider les forces spéciales dans leur lutte contre les FARC.


"Nous avons aidé [l'armée colombienne] à combattre le terrorisme, à concevoir des stratégies et leur mise en application", a déclaré une source proche de la société Global CST qui s'est exprimée dans Haaretz. Pour Israël Ziv, il ne faut pas "exagérer" l'implication de l'armée israélienne dans le succès colombien.



Le Monde.fr (avec AFP)

Thursday, July 03, 2008

Taxé d'antisémitisme, Pascal Boniface gagne son procès en diffamation
02.07.08 | 18h23


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e directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Pascal Boniface, a gagné le procès en diffamation qu'il avait intenté au périodique Balkans-Infos, où le journaliste Jean-Christophe Casanova lui prêtait des propos antisémites.

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné M. Casanova et le directeur de publication de Balkans-Infos, Louis Dalmas, à une amende de 750 euros chacun, assortie du sursis. Ils devront également verser un euro symbolique de dommages et intérêts à M. Boniface, ainsi que 3.000 euros au titre des frais de justice.



Dans le numéro de Balkans-Infos daté de décembre 2005, Jean-Christophe Casanova avait traité Pascal Boniface de "plumitif gauchiste altermondialiste" et lui avait prêté des propos antisémites, lors d'un dîner à Blois (Loir-et-Cher), qui, écrivait-il "seraient aussitôt interdits" si c'était le FN ou le MNR qui s'étaient "livrés à de telles attaques".

Dans son jugement, la 17e chambre relève que M. Casanova n'a produit "aucune attestation" ni fait entendre aucun témoin qui corroboreraient sa version, tandis que la partie civile a "produit, au soutien de sa dénégation, deux attestations de personnes" qui avaient dîné à sa table.

Estimant que M. Casanova avait manqué de "précaution de langage", le tribunal ne lui a pas octroyé le bénéfice de la bonne foi.
Conférence de presse du CRIF sur l’affaire Al Doura : "Le journaliste Daniel Pearl a été pendu sous le portrait de Mohamed Al Doura"
3 juillet 2008 - Par Sabine Roitman | israelvalley

Le CRIF a donné ce mercredi une conférence de presse sur l’Affaire Al Doura. Son président Richard Prasquier a voulu être aussi factuel que possible : « Je ne suis ni pour les uns, ni pour les autres. Je ne suis pas non plus contre France 2.


La recherche du CRIF est celle de la vérité pleine et entière, car les conséquences de ce reportage ont été considérables : l’image de l’Israélien « tueur d’enfant palestinien » a fait le tour du monde, a importé le conflit en France et a directement entraîné les violences faites à la communauté juive entre 2000 et 2002. Pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale, les cris de « mort aux juifs » ont été entendus en octobre 2000 à Paris, pendant une manifestation où l’on portait un petit cercueil symbolisant la mort du jeune Mohamed.

Le journaliste Daniel Pearl a été pendu sous le portrait de Mohamed Al Doura, et des Israéliens ont été lynchés par des Palestiniens en colère ».

Un journaliste d’origine israélienne, Gil Mihaely, a présenté les faits réellement connus à l’heure actuelle. Il a montré le reportage de France 2 au carrefour Netsarim le 30 septembre 2000, puis s’adressant aux journalistes présents leur a dit : ” Ecoutez le commentaire du journaliste Charles Enderlin et posez-vous ces trois questions :

Voit-on effectivement l’agonie ou la mort du petit Mohamed ?

Peut-on dire d’une manière certaine d’où viennent les tirs ?

Voit-on sur les images que le père et son fils sont touchés ? “

Il a bien fallu admettre qu’aucune trace de sang n’est visible, ni sur le mur, ni sur le sol, ni sur les corps. Sur le mur, on ne relève que 7 impacts de balles, alors que le cameraman palestinien avait parlé de 45 minutes de tir. Or les armes israéliennes tirent 600 à 800 coups par minute...

Par ailleurs les impacts des 7 balles sur le mur sont ronds - ce qui veut dire qu’elles sont venues de face, explique l’expert en balistique auprès des tribunaux français Jean-Claude Schlinger. Or les Israéliens avaient un angle de tir de 35° qui aurait dû provoquer un impact ovale.

De plus, les rushes non diffusés à la télévision et où, selon Charles Enderlin, l’enfant est déjà mort, montrent son bras qui bouge. Les réponses à divers interrogatoires du cameraman Talal Abou Rahma, de Charles Enderlin et du père de Mohamed, ont varié au fil des 8 années qui viennent de s’écouler, et ne font que consolider la thèse d’une éventuelle mise en scène - en tout cas de l’impossibilité que les tirs soient venus du côté israélien.

Enfin, un autre reportage de France 2 a achevé d’ébranler la salle : diffusé le lendemain de la fusillade de Netsarim, ce reportage prouve clairement, grâce aux rushes qui le précèdent, que la fusillade qui y est montrée est effectivement une véritable mise en scène.

Interrogé sur cette fausse fusillade, Charles Enderlin s’était défendu nous dit-on, en arguant que ces images donnaient « la vérité du contexte ». ” Cette notion de « vérité du contexte » ne saurait être acceptée”, martèle le président Richard Prasquier.

Pourrait-elle l’être par France 2 ? La question sur l’insuffisance de déontologie des média français a été également largement évoquée. “C’est la crédibilité des journalistes français qui est en jeu » déclarait à l’issue de la conférence une journaliste de la presse étrangère.

Le président du CRIF a conclu en indiquant qu’il avait adressé à l’Elysée une lettre demandant la nomination d’une commission d’enquête ayant pour mission d’établir enfin la vérité sur ce qui s’est réellement passé en 2000 au carrefour Netsarim. Cette commission devrait avoir à sa tête une personnalité indiscutable qui pourrait s’entourer d’experts en tout genre. L’Elysée n’a pas encore donné sa réponse.
REGARDEZ - Betancourt libérée : la déclaration intégrale de Nicolas Sarkozy
lepoint.fr



AFP

Imprimez Réagissez Classez Le chef de l'État s'est exprimé mercredi soir, peu après 23 heures, depuis le Palais de l'Élysée, aux côtés des enfants de l'ex-otage, Mélanie et Lorenzo Delloye, de la soeur d'Ingrid, Astrid Betancourt, et du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Cette déclaration avait été enregistrée quelques minutes auparavant.





"Mesdames et messieurs, ce soir, Ingrid Betancourt est libre. Aujourd'hui, s'achève donc un calvaire de plus de six années. Ingrid est en bonne santé, elle est sur une base militaire colombienne. Mes premiers mots seront pour lui dire combien nous sommes heureux, sa famille dira mieux que moi les sentiments d'affection qu'ils souhaitent lui exprimer, et déjà la maman d'Ingrid est en route pour l'embrasser. Je voudrais avec Bernard Kouchner remercier le président Uribe et les autorités colombiennes et l'armée colombienne. Ils ont mené une opération qui a été couronnée de succès. Que le président Uribe reçoive la gratitude de l'ensemble du peuple français, et qu'il soit assuré de notre reconnaissance. Et que le peuple colombien et l'armée colombienne soient également félicités.


Je voudrais également remercier tous les autres chefs d'État, en Amérique du Sud, qui nous ont aidés. Le président Chavez, le président de l'Équateur, la présidente d'Argentine. Tous ceux qui, à un moment ou à un autre, ont donné un coup de main, tous ceux qui n'ont pas renoncé. Je voudrais également remercier tous ceux qui en France se sont mobilisés : les comités de soutien, les artistes, au premier rang desquels le chanteur Renaud qui militait pour Ingrid, tous ceux qui y ont cru.


Alors bien sûr, mes pensées ce soir vont à Mélanie, à Lorenzo [le fils et la fille d'Ingrid Betancourt], à Astrid [sa soeur], à Yolanda [sa mère], à Juan-Carlos [son mari], à Fabrice [son ex-mari], qui ont été admirables de courage. Parce que des déceptions, il y en a eu, beaucoup. Mais ils ont toujours fait confiance, il y ont toujours cru.


Dans une heure, un avion de la République française va partir avec toute la famille d'Ingrid en direction de la Colombie, avec Bernard Kouchner à son bord pour qu'Ingrid puisse retrouver les siens, et pour qu'elle puisse leur dire combien elle les aime et pour qu'eux puissent lui dire combien elle leur a manqué.


Je pense aux autres otages, aux otages américains, qui ont été libérés, et je pense aux otages qui n'ont pas encore été libérés.


Je voudrais dire aux Farc qu'ils arrêtent ce combat absurde, et moyenâgeux. Et naturellement la diplomatie française, et la France, est prête à accueillir tous ceux qui accepteraient de renoncer à la lutte armée et de prendre des innocents en otages.


Voilà, mesdames et messieurs. Et puis je voudrais que mes derniers mots soient pour le soldat Shalit et pour ses parents. Nous ne l'oublions pas. La France est toujours prête à se mobiliser quand quelqu'un est injustement retenu.


Et puis je voudrais dire à Ingrid qu'on l'embrasse, qu'on est fiers de son courage, qu'on est très heureux pour elle. Il y avait une toute petite lueur d'espoir, aujourd'hui c'est une joie immense, c'est toute la France qui est heureuse de récupérer Ingrid Betancourt. Et puis je voudrais remercier les diplomates, la Suisse, l'Espagne, cher Bernard Kouchner, qui nous ont tous aidés. C'est un travail d'équipe et le président Uribe, je lui dis bravo. Et croyez bien que ce que je dis, je le dis du fond du coeur."