Tuesday, September 22, 2009

Dieudonné est de retour devant la justice. L'humoriste est renvoyé en correctionnelle pour avoir accueilli sur la scène du Zénith le 26 décembre 2008 l'historien révisionniste Robert Faurisson. A cette occasion, une personne déguisée en déporté juif lui avait remis le "prix de l'infréquentabilité et de l'insolence". Trois jours plus tard, le parquet de Paris ouvrait une enquête préliminaire au terme de laquelle il engageait des poursuites pénales pour des chefs "d'injures antisémites".

Cette nouvelle provocation de l'humoriste avait suscité un tollé du monde politique et associatif. La ministre de la Culture Christine Albanel s'était notamment déclarée "consternée" par cette "provocation" qui "heurte et blesse à nouveau les mémoires". Benoît Hamon, porte-parole du PS, avait pour sa part qualifié l'humoriste de "faussaire de l'humour". Il avait appelé à une "réaction ferme" des pouvoirs publics et à une "vigilance collective accrue" contre le racisme et l'antisémitisme. Le Conseil représentatif des institutions juives de France s'était élevé contre une "mascarade odieuse" qui "fait honte à notre pays".

Dieudonné a déjà été condamné à plusieurs reprises pour ses provocations. La cour d'appel de Paris avait ainsi confirmé le 26 juin la condamnation de l'humoriste pour avoir assimilé en 2005 la mémoire de la Shoah à de la "pornographie mémorielle". La cour d'appel l'avait également condamné le 15 novembre 2007 pour avoir tenu en 2004 des propos où il comparait les "juifs" à des "négriers". De son côté, Robert Faurisson, plusieurs fois condamné pour négationnisme, fait l'objet d'une nouvelle enquête judiciaire pour avoir qualifié l'Holocauste de "religion officielle" qui "continue d'abuser des millions de gens par des procédés grossiers".
Marianne a publié, dans son édition du 19 septembre 2009, une lettre de Richard Prasquier, qui réagissait à des articles de l’hebdomadaire publié durant la trêve estivale :

« Durement attaqué cet été par Marianne, dans des termes que je juge inacceptables, j’ai hésité à réagir. J’ai fini par m’y résoudre, tellement ces accusations entachent le travail de toute ma vie, professionnelle ou associative, où je me suis appliqué à privilégier dialogue et compréhension.

Le « sieur Prasquier », écrivez-vous à propos de la polémique soulevée par le procès des assassins d’Ilan Halimi, s’est distingué dans ses commentaires sur l’avocat général Philippe Bilger dont il a « insinué qu’il avait fait preuve de mansuétude envers les accusés parce que… fils d’un collabo condamné à la Libération ». Voici exactement ce qui est écrit dans l’entretien avec Médiapart auquel il est fait référence. Question du journaliste : « On sent qu’il y a un malaise autour de l’avocat général Philippe Bilger. Que voulez-vous dire exactement, est-ce le passé trouble de son père qui vous pose problème ? » Ma réponse : « Je ne m’exprimerai pas sur le passé collaborationniste de son père, que Philippe Bilger a lui-même évoqué dans un récent livre. On n’est pas responsable de ses parents, et ce serait parfaitement honteux d’utiliser cela comme argument. » Peut-on être plus clair ? Comment, dès lors, en venez-vous à m’accuser, moi à qui rien ne répugne davantage qu’un tel discours « génétique », de suggérer que l’antisémitisme est « véhiculé par les gènes », « transmis de père en fils » ? Ma réponse à Médiapart est d’ailleurs reproduite dans un article de Marianne, qui s’en empare de façon particulièrement perverse : « Rappeler ce passé ne peut que conduire à un raccourci diabolique : en fait, Philippe Bilger n’est que le fils de son père… » Encore une fois, c’est le contraire de ce que j’ai dit !

François Darras m’accuse par ailleurs de « mordre et griffer à tort et à travers », de « tirer sur tout ce qui bouge », et j’en passe, sans donner un seul exemple de mon insupportable violence verbale. Plus généralement, il me reproche de simplement m’exprimer. Ainsi, je ne devrais pas donner mon opinion sur le site Internet du CRIF puisque j’y suis « auteur, éditeur et distributeur de [ma] pensée », et que, forcément, je me retrouve « d’accord avec mes idées ». Mais que faites-vous donc d’autre dans votre journal ? Et comment faire autrement ? En l’occurrence, au nom de quoi, moi, citoyen libre dans un pays libre, n’aurais-je le droit de critiquer une décision de justice ? Le troisième pouvoir serait-il, en démocratie, au-dessus de la critique ?

Je serais, paraît-il, intervenu « rageusement » (une citation, SVP ?) au cours de ce procès. Mais nous n’avons fait que répercuter auprès des autorités de tutelle, dans le respect de la procédure et dans le cadre des responsabilités qui sont celles du CRIF, le sentiment de désarroi d’une partie importante de la communauté juive face à un procès à huis clos devenu celui du seul Fofana. Et c’est tout. Je n’ai ni « gonflé mes biceps », ni « claqué des doigts » (une expression que j’ai curieusement déjà entendue récemment chez l’ancien directeur du centre Zahra, l’inénarrable colistier de Dieudonné, et qui fleure bon les thèmes éculés du « pouvoir juif »…). M. Darras a parfaitement le droit de considérer que le CRIF était plus respectable à l’époque où mes prédécesseurs Ady Steg et Théo Klein en étaient les présidents. Encore serait-il intéressant qu’il demandât aux intéressés leur opinion, ce qui pourrait lui valoir des surprises.

Hostile au communautarisme et fermement accroché au socle des valeurs de notre République, le Crif fait coexister en son sein des hommes et des femmes d’opinions diverses. Sa légitimité est très largement reconnue dans la communauté juive et au-delà. Les Français juifs qui ne partagent pas le socle minimal de ses objectifs, ou qui sont rétifs à toute idée de représentation communautaire, ont parfaitement le droit de ne pas se sentir liés à lui. Mais c’est sa vocation de faire entendre une voix juive dans la cité au-delà d’une expression uniquement religieuse.

Ceux qui nous critiquent de bonne foi sont invités à le faire. Mais, de grâce, qu’on ne nous intime pas de taire l’antisémitisme sous prétexte de ne pas le réveiller ! »

Richard Prasquier, président du CRIF
Lundi 21 septembre 2009 Le Canada réagit au rapport Goldstone et sauve l’Honneur de l’Occident
Le Canada a critiqué le rapport Goldstone de l'ONU sur la guerre de Gaza et a défendu le droit d'Israël à se défendre contre le Hamas.



A la différence des dirigeants européens, qui gardent le silence le plus absolu, les responsables canadiens ont condamné l'impartialité de l'ONU et la focalisation disproportionnée sur Israël.





Peter Kent, Ministre d’État des Affaires étrangères du Canada a rappelé, le 17 septembre devant le Parlement de son pays, la nature déséquilibrée du rapport remis en septembre 2009 par le juge sud-africain Richard Goldstone, de la Commission de l’ONU pour les Droits de l’Homme :



«Je voudrais rappeler à cette Chambre que la soi-disant commission d'enquête a été la création d'un des organes les plus vicié par les Nations Unies, le Conseil des Droits de l’Homme, qui comprend certains des Etats les moins démocratiques de l'ONU. Dans la mise en service de cette enquête, le Conseil des Droits l'Homme suppose la culpabilité d'Israël (…) Le Gouvernement canadien n'a jamais assimilé Israël, un Etat démocratique, avec des groupes terroristes qui cherchent à le détruire ainsi que ses habitants » (1).



Au Parlement canadien, le ministre d’État M. Kent a précisé : « Le rapport Goldstone a commencé avec un mandat de condamner l'Etat juif dans un processus que le Canada et de nombreux autres pays refusent de financer. Le rapport accuse Israël de crimes de guerre dans le récent conflit de Gaza » (2).



James Lunney député fédéral à la Chambre des communes du Canada et représentant la circonscription britanno-colombienne de Nanaimo—Alberni a aussi apporté son soutien à l’Etat hébreu. Il s’exprimait au nom du Parti conservateur du Canada : « Monsieur le Président, le gouvernement continuera de rappeler aux Canadiens et les députés d'en face que c'est une chose de proposer des paroles d'encouragement à Israël quand cela est commode, et une autre est de rester ferme dans son heure de besoin. » (3).



Le Canada a reconnu l'État d'Israël au moment de son indépendance en 1948, et les deux pays ont établi des relations diplomatiques officielles le 11 mai 1949. Le Canada a toujours était un pays d’avant-garde lorsqu’Israel est diabolisé par de nouveaux rapports de ce genre.



Le 30 avril dernier, des politiciens fédéraux se sont portés à la défense d'Israël au cours d'une marche organisée à Montréal, pour souligner le 61e anniversaire de l’indépendance de l'Etat hébreu. Israël a été prise à partie, quelques jours auparavant, lorsque le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lui a accolé le titre de «régime le plus cruel et le plus raciste» lors d'une conférence sur le racisme organisée par les Nations Unies, à Genève.



Il faut aussi rappeler que le Canada avait été le premier pays à se retirer de la conférence de Durban II, organisée à Genève, que le Premier ministre Stephen Harper avait qualifiée de “conférence de la haine”.



Si le Canada réagit aujourd’hui contre le rapport Goldstone et défend Israël c’est parce que le rapport Goldstone a ramené l’ONU à sa période la plus sombre. Ce rapport qui n’a aucune valeur juridique, factuelle ou morale témoigne moins d’Israël que de ses auteurs et de leurs mandataires qui « se rit de l’histoire ».



La prise de position du Canada, devant le rapport Goldstone, témoigne qu’Ottawa est vraisemblablement le seule capitale occidentale qui défend l'idée d'un Conseil des Droits de l'Homme qui assurerait la promotion et protection des droits de l'Homme sans politisation ni parti-pris. Le Canada est l’un des rares pays qui ont toujours condamné le double discours et l’impartialité qui ont décrédibilisé et finalement sonné le glas de l’ancienne Commission des droits de l'Homme de l’Onu et qui empoisonnent encore une fois aujourd’hui le nouveau Conseil. À cet égard, Ottawa dénonce le traitement sélectif et l'attention disproportionnée dont Israël fait l'objet à l'ONU.



Ottawa a le mérite de sauver l’Honneur de l’Occident qui a peur du Hamas qui fait des courbettes...

Monday, September 21, 2009

La fin du judaïsme en terres d'Islam
Shmuel Trigano
Essai (broché). Paru en 03/2009
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Au lendemain de la Shoah, entre 1945 et 1970, une civilisation de vingt siècles a disparu. Du Maroc à l'Iran, en passant par l'Algérie, l'Égypte, le Liban, l'Irak et le Yémen, les Juifs du monde arabo-musulman se sont retrouvés sur les routes de l'exil. Installées pour la plupart avant l...
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Au lendemain de la Shoah, entre 1945 et 1970, une civilisation de vingt siècles a disparu. Du Maroc à l'Iran, en passant par l'Algérie, l'Égypte, le Liban, l'Irak et le Yémen, les Juifs du monde arabo-musulman se sont retrouvés sur les routes de l'exil. Installées pour la plupart avant l'instauration de l'islam, leurs communautés ont vu les univers s'effondrer dans la violence ou au terme d'une pression plus sournoise. Tel fut le destin d'environ 900 000 personnes, originaires de onze pays, confrontées aux traditions musulmanes et au nationalisme arabe du lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Signées par dix historiens de l'université française ou israélienne, les études d'histoire politique réunies dans ce livre font le récit d'un drame majeur du XXe siècle, souvent occulté par les victimes elles-mêmes. Au cœur de la crise du Moyen-Orient, elles posent la question du rapport à l'autre, juif ou chrétien, dans le monde musulman. Elles éclairent d'un jour neuf la question des réfugiés palestiniens en la replaçant dans un contexte plus large.
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Le Mot de l'éditeur : La fin du judaïsme en terres d'Islam
Au lendemain de la Shoah, entre 1945 et 1970, une civilisation de vingt siècles a disparu. Du Maroc à l'Iran, en passant par l'Algérie, l'Égypte, le Liban, l'Irak et le Yémen, les Juifs du monde arabo-musulman se sont retrouvés sur les routes de l'exil. Installées pour la plupart avant l'instauration de l'islam, leurs communautés ont vu les univers s'effondrer dans la violence ou au terme d'une pression plus sournoise. Tel fut le destin d'environ 900 000 personnes, originaires de onze pays, confrontées aux traditions musulmanes et au nationalisme arabe du lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Signées par dix historiens de l'université française ou israélienne, les études d'histoire politique réunies dans ce livre font le récit d'un drame majeur du XXe siècle, souvent occulté par les victimes elles-mêmes. Au cœur de la crise du Moyen-Orient, elles posent la question du rapport à l'autre, juif ou chrétien, dans le monde musulman. Elles éclairent d'un jour neuf la question des réfugiés palestiniens en la replaçant dans un contexte plus large.
Fiche détaillée : La fin du judaïsme en terres d'Islam
Direction Shmuel Trigano
Editeur Denoel
Date de parution mars 2009
Collection Mediations
ISBN 2207261042
Illustration Pas d'illustrations

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Au lendemain de la Shoah, entre 1945 et 1970, une civilisation de vingt siècles a disparu. Du Maroc à l'Iran, en passant par l'Algérie, l'Égypte, le Liban, l'Irak et le Yémen, les Juifs du monde arabo-musulman se sont retrouvés sur les routes de l'exil. Installées pour la plupart avant l'instauration de l'islam, leurs communautés ont vu les univers s'effondrer dans la violence ou au terme d'une pression plus sournoise. Tel fut le destin d'environ 900 000 personnes, originaires de onze pays, confrontées aux traditions musulmanes et au nationalisme arabe du lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Signées par dix historiens de l'université française ou israélienne, les études d'histoire politique réunies dans ce livre font le récit d'un drame majeur du XXe siècle, souvent occulté par les victimes elles-mêmes. Au cœur de la crise du Moyen-Orient, elles posent la question du rapport à l'autre, juif ou chrétien, dans le monde musulman. Elles éclairent d'un jour neuf la question des réfugiés palestiniens en la replaçant dans un contexte plus large.
Descriptions du produit
Présentation de l'éditeur
Entre les années 1940 et les années 1970, environ 900 000 juifs ont été contraints de quitter en masse et en catastrophe des pays arabes où ils étaient installés depuis plus d'un millénaire. Ils abandonnèrent alors tous leurs biens et leur patrimoine au point qu'il ne reste plus aujourd'hui que quelques dizaines de milliers de juifs dans le monde arabo-musulman. 600 000 d'entre eux sont devenus des citoyens de l'État d'Israël. Dans le grand bilan du XXe siècle, cet exode oublié réapparaît aujourd'hui sur le devant de la scène. Le processus d'Oslo et sa crise ont ravivé les mémoires du contentieux originel qui sépare les deux parties du conflit proche-oriental. Si on évoque couramment le " droit au retour " des Palestiniens, on oublie un élément déterminant du tableau historique ainsi dressé : le contentieux des Juifs du monde arabe - la majeure partie de la communauté juive française et de la société israélienne - avec les États arabes. À l'heure où les Palestiniens réclament le " droit au retour ", ce livre fait le point sur un drame refoulé, inconnu de nos contemporains, afin de rendre justice au monde sépharade, de faire œuvre de mémoire pour cette population qui a vu son destin brisé et sa continuité ébranlée.

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Shmuel Trigano est né en 1948 à Blida (Algérie) qu’il a quittée en 1962.
Après des études classiques (latin-grec-philosophie) au Lycée Buffon (Paris), il a suivi le cursus du Bachelor of Arts de l’Université Hébraïque de Jérusalem (en Science politique, Relations Internationales et Philosophie juive).

Le doctorat de sociologie politique qu’il a soutenu à l’Université de Paris a été publié sous le titre La demeure oubliée, genèse religieuse du politique (Lieu Commun, 1984, puis Tel-Gallimard, 1994 ).

Son premier livre Le Récit de la disparue, essai sur l’identité juive a été publié en 1977 (Gallimard, « Les Essais », puis Folio- Gallimard 2001).

Professeur à l’Université de Paris X-Nanterre, il est aussi le fondateur du Collège des Etudes juives de l’Alliance Israélite Universelle (fondé en 1986) et titulaire de la Chaire européenne d’études sépharades au nom d’Elie Benamozegh de la ville de Livourne (Italie).

En 1985, il fonde avec Annie Kriegel une revue d’études juives Pardès, toujours active (Editions In Press).

En 2000, il fonde l’Observatoire du monde juif pour analyser le phénomène du nouvel antisémitisme, dont les travaux et publications ont constitué un moment important de la lutte contre la discrimination.

En 2006, il crée une revue d’idées Controverses (Editions de l’Eclat), consacrée aux grands problèmes de notre temps.
Shmuel Trigano en 5 dates :

1948 - Naissance à Blida (Algérie)

1977- Publication de son 1er livre : Le récit de la disparue, essai sur l'identité juive

1985 - Fonde Pardès, revue d'étude juive

2000 - Fonde l'Observatoire du monde juif

2006 - Crée Controverses, revue d'idées

>> Contactez Shmuel Trigano


Ses cours à l’Université (Chaire en socio-anthropologie de la politique) portent sur la sociologie de la connaissance, la sociologie de la politique et de la religion. Ses travaux se déploient sur plusieurs plans, embrassant des questions d’ordre général et liées à l’existence juive, notamment dans sa dimension collective et politique.

Une double recherche les sous-tend : l’énigme de la modernité politique et les conditions de possibilité et d’actualité de l’existence juive dans le monde contemporain.

Ses publications s’intéressent à la philosophie et la sociologie politiques du judaisme, la condition et l’identité juives, le judaïsme contemporain et notamment la judaïcité française, plus largement la sociologie de la modernité et de la religion.

Il a notamment dirigé de grandes sommes collectives et internationales consacrées à l’histoire juive. Sa réflexion traverse plusieurs disciplines : la philosophie, la politologie, l’histoire, la sociologie, la religion, la psychanalyse, l’herméneutique.

>> Ouvrages de Shmuel Trigano
Shmuel Trigano : La fin du judaïsme en terre d'Islam
pcassuto | 25 mars, 2009 01:07

Le Collège des études juives et la Bibliothèque de l’Alliance israélite universelle vous invitent mardi 31 mars 2009 à 19h30 à la présentation du dernier livre dirigé par Shmuel Trigano : "La fin du judaïsme en terre d'Islam", avec les auteurs présents à Paris : Yigal Bin Nun, Jacques Taïeb, Ruth Toledano-Attias, Shmuel Trigano.
Recension de Jacques Tarnero dans Riposte laïque :
C’est encore une fois au patient et exigeant travail de Shmuel Trigano que l’on doit un livre qui ne plaira pas à la pensée dominante ni au politiquement correct. Sous sa direction un collectif de chercheurs a contribué à étudier « la fin du judaïsme en terre d’islam », c’est le titre de l’ouvrage édité chez Denoël. Voilà que 20 siècles d’une présence juive antérieure à la présence musulmane sont désormais réduits à néant. Près d’un million de personnes ont du quitter ces terres dont ils avaient contribué à bâtir la civilisation.
Sous les coups de boutoir du nationalisme arabe puis de l’islamisme, il n’y a plus de juifs en terre d’islam. Du Maroc à l’océan indien un monde a disparu mais le monde d’aujourd’hui feint de l’ignorer. Ce négationnisme historique a ses raisons : le seul peuple ( partiellement ) déplacé se nomme le peuple palestinien à cette particularité près qu’au moment où il le fut, déplacé, son identité se confondait avec celle des autres populations de la région placés sous dominations successives, ottomane puis britannique.
Il est probable que le livre piloté par Shmuel Trigano ne fera pas varier d’un iota le prêt à penser et la bonne conscience qui le soutend. Que le monde musulman ait pratiqué une politique de purification ethnique depuis qu’il est maître chez lui ne dérange ni l’histoire officielle des luttes d’indépendance ni le regard que portent les historiens d’occident car ceux qui se risqueraient à le faire se verraient immédiatement traités de néo colonialistes. Pourtant Mohamed V au Maroc et Habib Bourguiba en Tunisie avaient cherché à préserver le capital pluri religieux de leurs peuples, tandis que Nasser, Ben Bella et autres Khadafi se sont très rapidement séparés de ces « agents du sionisme ».
En Iran, au Yémen, en Irak, en Syrie, c’est une culture millénaire qui a disparu. Ainsi va l’histoire et il faut remercier Shmuel Trigano pour l’opiniâtreté qu’il met à nous raconter ce que d’autres voudraient effacer.

Arabic : شموئيل Trigano
La bataille de Jérusalem

Shmuel Trigano 27 juillet 2009

Il y a quelques jours nous avons appris que Barak Obama considérait Jérusalem « Est » comme une colonie. Le ministre français des affaires étrangères lui a aussitôt mimétiquement emboité le pas en convoquant l’ambassadeur d’Israël pour lui intimer de cesser immédiatement toute « colonisation » de la ville. Il est fort probable que l’Union européenne le suive de sorte qu’une unanimité mondiale risque de peser sur Israël, jusqu’à l’étouffer et surtout le diviser (1), car l’esprit de la démission souffle sur ses élites comme sur les élites occidentales.

C’est le premier signe avant-coureur de la future bataille de Jérusalem qui décidera de l’avenir de l’Etat d’Israël et, par ricochet, du peuple juif dans son ensemble et du judaïsme. Ce ne sont pas des terrains ni un espace qui sont en jeu quoique cette dimension soit importante. Après la division de Berlin, ce sera la première ville que la dénommée « communauté internationale » entreprendra de rediviser. L’ironie veut que ceux là même qui condamnent la barrière de sécurité, destinée à repousser le terrorisme sanglant que l’Autorité palestinienne pratiqua durant des années contre la population civile israélienne, sont ceux qui aspirent à reconstruire un mur dans Jérusalem.

Il faut se souvenir de l’occupation jordanienne de 1948 à 1967 qui désécra les lieux saints juifs et bannit les Juifs de la ville. La communauté internationale ne trouva aucune raison de combattre ni même de condamner cette occupation, pourtant contraire aux traités et aux lois internationales. Elle prît fin avec l’agression de la Jordanie durant la guerre des 6 jours, des suites de laquelle Israël se retrouva dans cette partie de la ville. Si l’on prend aussi en compte la nature de la politique de l’Autorité Palestinienne qui exclue toute possibilité pour les Juifs ne serait-ce que de traverser le territoire sous sa gouverne (2), il faut s’attendre qu’à l’est de Jérusalem redivisée les Juifs soient de nouveau interdits.

Ceux qui condamnent aujourd’hui ce qu’ils appellent le « mur de l’apartheid » ont-ils jamais compris que la barrière de sécurité vise à limiter le principe d’exclusion ethnique qui régit la politique palestinienne, comme celle de tout le monde arabe où les non musulmans sont en voie de disparition, à commencer les chrétiens dans la Bethléem islamo-palestinienne?

Mais c’est plus qu’un territoire au demeurant infime qui est en jeu, c’est un symbole capital pour la continuité juive et la logique du judaïsme. En effet, ce sont le souvenir de Sion et l’aspiration à y revenir qui furent les poutres maîtresses de la continuité et de l’avenir des Juifs tout au long d’un exil de 25 siècles. Jérusalem fut le point fixe, le centre de la nébuleuse des diasporas. Ce n’est pas un hasard que le sionisme se nomma en fonction de Sion et qu’il finit par gagner l’assentiment de toutes les communautés juives après la Shoah. Jérusalem est le cœur vibrant de l’histoire d’Israël.

Ne pas être de retour à Jérusalem et attendre la réalisation de l’idéal prophétique, ce qui fut le cas durant 20 siècles, est très différent d’être à Jérusalem et d’y renoncer ou d’être contraint à y renoncer, ce qui pourrait être le cas demain. Ce serait porter atteinte au symbole clef de l’architecture du peuple juif et du judaïsme, sans compter le principe même de l’existence et de la légitimité morale et historique de l’État d’Israël : le sionisme dépouillé de Sion. Le souffle prophétique qui anime le peuple juif serait alors voué à se retourner contre son âme jusqu’à l’étouffement et l’on pourra s’attendre à sa décomposition comme un château de cartes d’où l’on aura retiré la pièce maîtresse. Une forme de suicide symbolique.

Que ce soit le désir ardent du monde arabo-musulman dans sa majorité, ce n’est pas dubitable. Est-ce le vœu du monde occidental, en proie à la rémanence de son héritage chrétien archaïque ? C’est cette question qu’il faut poser à ceux qui disent avoir le souci du destin des Juifs.

Ce qui se trame dans les projets de la « communauté internationale », c’est tout simplement le déclassement du peuple juif, non plus défini comme un sujet souverain de l’histoire mais comme une cause humanitaire à laquelle on concède le privilège d’exister du fait de sa souffrance. Ce serait la chute d’Israël, de la stature d’Etat souverain à celui de camp de réfugiés humanitaire pour rescapés de la Shoah, le déni du principe de souveraineté de l’Etat d’Israël. On a remarqué comment Barak Obama a significativement enchaîné son discours obséquieux du Caire avec la visite de Buchenwald. Il ne pouvait mieux exprimer ce qu’il pense de la légitimité de l’Etat d’Israël : victimaire et non historique, un Etat croupion sous tutelle internationale, un camp de personnes déplacées. Prend-on la mesure de la monstruosité intellectuelle et historique de ces discours qui définissent la présence d’Israël à Jérusalem comme une présence « coloniale » ? Si Jérusalem est bien Jérusalem, c’est bien grâce à 30 siècles d’histoire juive ! Cette définition coloniale entraîne, en fait, la stigmatisation coloniale de tout l’Etat d’Israël dont Sion, la colline de Jérusalem, est le symbole (3) et donc la contestation inéluctable de sa moralité.

Depuis dix ans, nous assistons à la mise en place progressive d’un décor qui met en scène l’extermination par étapes de six millions d’Israéliens (application du programme fondamental de l’OLP, le « plan par étapes », décidé en 1974 (4)) par le biais de l’affaiblissement de l’Etat d’Israël: accusé d’un « péché originel » (sic) dans sa conception même, assimilé à l’Afrique du sud de l’apartheid, trainé dans la boue, objet de boycott, condamné s’il réagit aux agressions et abandonné quand il est sous le feu de ses ennemis (5). Aux dernières nouvelles le « livre de l’été » des libraires français, couvert de prix et objet de multiples célébrations, vient porter le coup de pied de l’âne en « prouvant » que le peuple juif fut une invention des sionistes. C’est la pièce finale, nécessairement écrite par un Israélien aussi complaisant qu’incompétent (6), pour sonner « moralement » l’hallali !

Ce qui est en jeu, c’est la liberté de l’homme juif. Le pronostic vital du peuple juif est aujourd’hui engagé, il faut le dire avec force et voir plus loin que son nez, comprendre ce qui se trame.

Les Juifs du monde entier doivent sortir de leur réserve et affirmer avec force leur existence de sujets à part entière de l’histoire, jeter aux ordures les oripeaux d’éternelles victimes sacrificielles dont on veut les affubler et crier mais aussi mettre en oeuvre leur refus d’assister passifs à ce cauchemar en voie de réalisation. Ils ne doivent pas avoir de cesse de faire la démonstration de leur solidarité indéfectible avec Jérusalem et de leur réprobation face à toutes ces menées. Au terme de dix années de harcèlement moral, depuis la deuxième Intifada, le seuil de tolérance de la conscience juive va bientôt être franchi !

Je propose comme maxime pour la décennie à venir la parole du prophète Isaïe (62,1) :

« POUR SION JE NE ME TAIRAI PAS !
POUR JÉRUSALEM JE NE RESTERAI PAS SILENCIEUX !» (7)

Shmuel Trigano le 27 juillet 2009

*Texte initialement prononcé sur Radio J le vendredi 24 juillet 2009.

Notes :

1 - Il n’est que de voir la stratégie d’Obama qui, pour le soutenir dans son ukaze, a invité, en juillet 2009, à la Maison Blanche des organisations juives triées sur le volet en prenant soin d’éliminer toutes celles qui risquaient de trop soutenir Israël. Inutile de rappeler qu’il est déjà entouré de conseillers « d’origine juive », appelés à faire la sale besogne dans leur propre milieu. Ainsi se donne-t-il une estampille de bon aloi de la part de Juifs de circonstance. Il avait adroitement préparé le terrain en organiant un seder de Pessah à la Maison Blanche puis en décrétant en mai-juin, le « mois du judaïsme américain ». Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute... A quand la même opération en France ?

2 - C’est uniquement sous le gouvernement d’Israël que Jérusalem a été ouverte à toutes les religions sans discrimination. Au point que l’Etat a confié au wakf islamique, profondément antisémite, la maîtrise du Mont du Temple. On se souvient que même sous la domination israélienne, celui ci, sous la houlette de l’imam de l’Autorité Palestinienne, a détruit de très précieux restes archéologiques juifs du sous-sol du Mont qu’il a jeté dans un dépôt d’ordures où les archéologues israéliens sont allés récupérer patiemment des vestiges inestimables.

3 - L’agence de l’OLP, WAFA, a récemment déclaré (12/7/2009) que la réunion du gouvernement israélien à Birsheva, une ville située à l’intérieur des frontières d’Israël de 1949, affirmait la volonté d’Israël de judaïser le Negev. On ne peut mieux dire l’irrédentisme palestinien et son refus de la paix. Voir notre démonstration par les textes in Controverses, n°7,2008, « Le refus palestinien d’un Etat juif », http://www.controverses.fr/pdf/n7/trigano7.pdf

4 - Cf. http://www.objectif-info.com/index.php?id=299; http://www.col.fr/article.php3?id_article=270; http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=2742

5 - La tonalité morale dans laquelle se drapent les réprobations d’Israël est définitivement frelâtée. On aura noté que la récente « bavure » de l’Amérique d’Obama au Pakistan faisant 100 morts civils, n’a suscité aucune indignation internationale ni médiatique. On aura remarqué que l’occultation et la minorisation par l’ONU de dizaines de milliers de civils tamouls tués par l’Etat du Sri Lanka est passée inaperçue et que dire de la France et de son ministre des affaires étrangères, si féru de « droits de l’homme », de la France dont la responsablité dans le génocide du Rwanda fut lourdement engagée (cf. Controverses,n° 6, novembre 2007, Dossier « Génocide du Rwanda, la faute de Mitterrand », http://www.controverses.fr/Sommaires/sommaire6.htm) ! Nous devons commencer à faire le procès des turpitudes des grands moralistes de notre temps, pour rétablir la mesure des choses...

6 - Le professeur Shlomo Sand n’a aucune compétence académique pour traiter des matières qu’il aborde. Cf. mon cours sur l’histoire du peuple juif sur le site de Akadem, le campus numérique.
http://www.akadem.org/sommaire/themes/histoire/7/2/module_6051.php

7 - « Jusqu’à ce que son droit soit reconnu et son salut brille comme une torche incandescente! » continue le verset.
Le rapport Goldstone fait des vagues
[Jeudi 17/09/2009 22:30]

Lors de son Congrès annuel, l’Union des Professionnels du Commerce de Grande-Bretagne a décidé d’appuyer le boycott de tous les produits agricoles commercialisés par des entreprises juives de Judée-Samarie. Cette union est un organe très important et influent car elle coiffe 58 syndicats et associations représentant quelque 6 millions et demi de travailleurs.

L’Union a également appelé à soutenir l’embargo imposé par la Grande-Bretagne sur la livraison de certains types d’armement à Israël, depuis l’Opération « Plomb Durci ». Pour le ministère israélien des Affaires étrangères, il ne fait aucun doute que cette décision vient en écho à la publication du Rapport Goldstone qui met sur un même pied les attaques terroristes du Hamas durant des années et la réaction israélienne de légitime défense.

Brendon Barber, Secrétaire Général du l’Union, a tenu à préciser « qu’il ne s’agit pas d’un appel au boycott généralisé, mais uniquement sur les produits agricoles produits dans des implantations juives qui se trouvent au-delà de la ligne verte. De manière surprenante et insolite, c’est l’Union Britannique des Pompiers ( !!!) qui est à l’origine de l’appel au boycott auquel souscrit maintenant l’Union des Professionnels du Commerce ! Apparemment les Juifs qui habitent à Ofra ou Karné Shomron dérangent profondément le travail des pompiers britanniques… !!!

Le ministère israélien des Affaires étrangères a condamné « cette décision unilatérale et extrême quoique pas étonnante car l’Union est connue depuis longtemps pour ses positions anti-israéliennes. Le moment choisi pour cet appel n’est pas dû au hasard, et il intervient immédiatement après le malheureux Rapport Goldstone ».
Ce n’est pas la première fois que des organisations professionnelles de Grande-Bretagne prennent ce genre de position et de décision. Il y deux ans, l’Union des Travailleurs britanniques avait décidé d’un boycott « économique et culturel » généralisé d’Israël « à cause de sa politique et de la poursuite de l’occupation des terres palestiniennes ». les milieux académiques britanniques ont également prise des mesures analogues dans le cadre des échanges universitaires et de la coopération scientifique.
L’ambassadeur d’Israël en Grande-Bretagne, Ron Proshor a dit « que la Grande-Bretagne était devenu le vivier de l’activisme extrémiste anti-israélien. C’est l’un des rares pays occidentaux où l’on entend de plus en plus d’appels à la création d’un ‘seul Etat de tous les citoyens’ qui est en fait un appel déguisé à la disparition pure et simple d’Israël en tant qu’Etat juif »

par Shraga Blum
La calomnie du trafic d’organes se répand
[Mardi 15/09/2009 22:20]

Bien qu’ils ne soient pas antisémites mais uniquement antisionistes (!!!) de nombreux sites et médias du monde arabe se sont mis à reprendre et répandre les accusations du trafic d’organes par Tsahal, publiées il y a quelque semaines dans un journal suédois, et accommodées à la sauce arabo-musulmane. Cette fois-ci site Web « Al-Khabar » accuse tout bonnement les Juifs « de kidnapper des enfants algériens et de pratiquer du trafic d’organes ». Cela fait longtemps de des calomnies en tous genres sur les Juifs et Israël circulent dans les moyens d’informations arabes, mais il semble que celle-ci commence à prendre une ampleur particulière.

Le site du quotidien algérien « Al Khabar » affirme que « des bandes d’Algériens et de Marocains parcourent les rues d’Algérie, kidnappent des enfants avant de les transférer au Maroc, dans la ville frontalière d’Oujda. De là, ils sont vendus à des soldats israéliens et des Juifs américains, qui leur volent leurs organes afin de les vendre en Israël et aux Etats-Unis, pour des sommes allant entre 20.000 et 100.000 dollars »!!!! Le site du journal cite sa source, un certain Dr. Mustafa Khavatti, qui préside le Comité National Algérien de la Recherche Sanitaire. Ce dernier affirme que « cela a un rapport avec les Juifs qui ont été arrêtés à New York il y a deux mois, et qu’Interpol est au courant de la situation qui règne en Algérie ». Le « Dr » Khavatti avertit « que ce trafic existe dans d’autres pays arabes où sévissent des gangs juifs venus spécialement pour prélever des organes sur des enfants ». Comme de bien entendu, l’agence de presse officielle iranienne « Press TV » croit savoir que ces « sinistres commandos juifs » sont tous liés au Rabbin Lévi Rosenbaum, arrêté dans le New Jersey.

Ces accusations sont également apparues sur le site « Watan » en langue arabe et qui diffuse depuis la Californie. Les spécialistes des « rumeurs » se disent stupéfaits de la rapidité avec laquelle ce genre d’accusation s’est répandu dans le monde arabe sous différentes versions depuis l’article écrit par le journaliste suédois Donald Boström dans le journal « Aftonbladet », alors qu’aucune preuve n’a été apportée à toutes ces accusations. Suivant le mode d’action de l’antisémitisme classique, l’agence iranienne donne crédit aux allégations du site algérien… »puisqu’elles corroborent le contenu de l’article du journaliste suédois »!!
Un responsable humanitaire qui collectionne les objets nazis!
[Mardi 15/09/2009 14:43]

La passerelle entre l’extrême droite et l’extrême gauche pacifiste est décidément bien étroite dans le monde non-juif. On peut ainsi être militant de gauche, membre d’une organisation non gouvernementale tournée vers les Droits de l’Homme, et en même temps… collectionner des objets nazis! Après tout, ils étaient nombreux, communistes et socialistes, qui passèrent au fascisme et à la collaboration durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Mark (Ernst) Garlasco, ancien fonctionnaire du Pentagone, aujourd’hui analyste militaire de l’ONG « Human Rights Watch » et anti-israélien obsessionnel, vient d’être mis « en congé sans solde » par l’organisation dans laquelle il occupe un poste à responsabilités. Un peu gênés aux entournures, les dirigeants de HRW et les collègues de l’enquêteur avaient dans un premier temps pris la défense de leur employé et collègue: « Il n’a jamais émis de quelconques idées nazies ou antisémites » Mais une fois les allégations prouvées, ils n’ont eu d’autre choix que de se séparer « provisoirement » de ce collaborateur au-dessus de tout soupçon, « jusqu’à la fin de l’enquête ». « Nous avons quelques questions à lui poser », a indiqué Karol Bogart, directrice de l’ONG, avec une pudeur et une retenue qu’on aimerait entendre lorsqu’il s’agit de condamner Israël. Cette même directrice est même allé jusqu’à affirmer « que toute cette affaire est destinée à faire diversion sur le sujet principal qui est le comportement des gouvernements israéliens »!!! Israël a effectivement entamé une campagne contre toutes ces organisations, ONU comprise, qui clouent systématiquement au pilori l’Etat hébreu concernant l’opération anti-terroriste à Gaza. Mais la collection d’objets nazis par Garlasco n’est pas une invention israélienne, et cela fait un peu tache au sein d’une organisation qui se prétend impartiale et qui entend donner des leçons de morale à Israël.

Toute cette affaire a été révélée grâce à un blog pro-israélien qui a découvert que Garlasco était présent sur de nombreux Forums Internet utilisés par des collectionneurs d’objets nazis. Il publiait ses annonces sous un nom d’emprunt, « Flak88″. Rappelons que le chiffre 88 est un symbole nazi, car il correspond à la lettre « H » de l’alphabet. « 88″ sont donc les initiales de « Heil Hitler ». C’est donc sous se pseudo que Garlasco correspondait sur ces sites spécialisés. Dans l’une de ses annonces, il disait notamment: « C’est extraordinaire! Ce manteau en cuir de la SS me fait glacer sur place, il est tellement formidable! » Au fur et à mesure qu’avançait l’enquête, il s’est avéré qu’il n’est pas uniquement collectionneur, mais qu’il a également écrit un livre de 400 pages sur les pièces de monnaie de l’époque nazie. L’individu explique son attirance pour ces objets « par l’histoire de sa famille, car son grand-père a servi dans l’armée allemande durant la période nazie ». Il a cru utile de publier un article dans le « Pentagon Post » dans lequel il déclare « son mépris pour les Nazis, qu’il n’est qu’un simple militariste sans mauvaises intentions, et que son attirance pour les objets nazis n’est due qu’à son passé familial »…

par Shraga Blum
Argentine : 58 pierres tombales ont été profanées, ce week end, dans un cimetière juif de...
15 Septembre 2009 - Guysen Israel NewsDigg It!Del.icio.us It!Add to Technorati!Scoope It!Fuzz It!Tape Moi!Argentine : 58 pierres tombales ont été profanées, ce week end, dans un cimetière juif de Buenos Aires, a indiqué le secrétaire-général de la Communauté juive d'Argentine....
Capture d’un des auteurs du massacre du Park Hôtel
[Mardi 15/09/2009 16:50]

Les forces de sécurité ont tenu à mener à bien la capture d’un terroriste du Hamas, recherché depuis des années par les autorités et qui avait notamment à son actif le terrible attentat du Park Hôtel, qu’il avait planifié avec des complices. Rappelons que dans cette attaque sanglante, perpétrée le soir du Séder dans la salle d’un hôtel de Netanya en 2002, 30 personnes avaient été sauvagement assassinées et 140 autres avaient été blessées.

C’est donc une unité spéciale, composée de combattant des services de sécurité, de Tsahal et de la police qui ont capturé à l’aube, le mardi 15 septembre, dans le village de Bet Tsourif, ce chef terroriste, Muhammad Harwish, 26 ans, qui dirigeait la branche armée du Hamas de Tulkarem. En même temps que lui a été appréhendé son bras droit, Adnan Samara.

Harwish était poursuivi depuis 2004 pour ses nombreuses activités terroristes. Il avait été arrêté par le passé et avait passé quelques temps en prison avant d’être finalement relâché. Un autre détail a été communiqué par les forces de sécurité: Harwish a été blessé en mars 2004 lors d’un affrontement avec une force de Tsahal, et avait été transporté à Ramallah pour y subir des soins.

Son état ne l’a pas empêché de poursuivre ses actions criminelles et il a alors planifié un attentat suicide visant des Israéliens, qui a été fort heureusement déjoué à temps. Par la suite, il a été interpellé par les forces de l’AP qui l’ont gardé peu de temps dans une prison de Jéricho avant de le libérer. Dès qu’il a retrouvé la liberté, en 2006, il a repris ses sinistres occupations.

Harwish avait pris la place, dans la hiérarchie, du chef terroriste Omar Jaber, arrêté par Tsahal en 2007. Pour les forces de sécurité, c’était l’occasion de régler enfin son compte à l’un des responsables du massacre du Park Hôtel
Obama pousse Israël à la guerre
par Bret Stephens, Wall Street Journal, le 15 septembre 2009

Par Bret Stephens
Thème : Proche-Orient


Titre Original : Obama Is Pushing Israel Toward War


Traduction : Patric Choffrut


Le président Obama ne saurait sous-traiter un problème de sécurité intérieure auprès d’un autre état


Les événements sont en train de précipiter Israël vers une frappe préventive sur les installations nucléaires iraniennes. Elle aura probablement lieu au printemps prochain. Il est possible que cette frappe échoue. Ou qu’elle réussisse au prix d’un baril de brut à 300 dollars, une guerre au Moyen Orient, et des soldats américains au milieu du terrain. Pourquoi alors le gouvernement Obama fait-il tout son possible pour accélérer le processus de guerre ?


Lors du dernier G-8 en Italie, il avait été décidé que l’Iran aurait jusqu’au 1er octobre pour commencer des négociations sur ses programmes nucléaires. L’Iran a donné sa réponse la semaine dernière. C’est non.


Par contre, ce que Téhéran nous a offert, c’est un document de cinq pages en guise de pied de nez diplomatique. Il commence en regrettant « les manières de penser impies qui prévalent dans les relations internationales » et continue on suggérant des discussions approfondies sur une variété de sujets : la démocratie, les droits de l’homme, le désarmement, le terrorisme, le « respect du droit des nations , » et d’autres domaines dans lesquels brille l’Iran. Y manque seulement la moindre mention du programme nucléaire de l’Iran, qui se trouve maintenant au point de bascule – et là-dessus, insistent Mahmoud Ahmadinejad et son chef Ali Khamenei, il n’y a rien à discuter.


Que doit donc faire le président des Etats-Unis face à ce document qui voue la négociation à l'échec ? Eh bien, prétendre qu'il n'en n'est rien. Les discussions commenceront donc le 1er octobre.


Cette position permet de persuader les dirigeants israéliens – qui sont loin d’être rassurés – que lorsque le Président Obama déclare qu’un Iran possédant l’arme nucléaire est « intolérable », c’est à peu près aussi sérieux qu’une remontrance salée à un adolescent difficile. Cette impression se trouve renforcée par sa décision de retirer l’Iran de l’ordre du jour de la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU qu'il dirigera le 24 septembre ; ou quand le ministre de la défense Robert Gates s’est publiquement opposé à des frappes militaires sur les installations nucléaires de l’Iran ; ou quand la Russie a annoncé qu’elle ne soutiendrait pas d’autres sanctions contre l’Iran.


Bref, les Israéliens en concluent que le gouvernement Obama ne lèvera pas le petit doigt pour arrêter l’Iran, même chose pour la « communauté internationale ». C’est la raison pour laquelle Israël poursuit une stratégie totalement différente – elle cherche dans les faits à pousser les Etats-Unis à empêcher, ou au moins à retarder une attaque israélienne, en imposant de sévères sanctions à l’Iran, voire en lançant des frappes militaires de sa propre initiative.


Ainsi, contrairement aux frappes aériennes contre le réacteur irakien en 1981 ou le réacteur syrien en 2007, qui avaient été planifiées dans le secret le plus absolu, les Israéliens ont fait tout leur possible pour faire connaître leurs craintes, leurs désirs, et leurs capacités militaires. Ils ont fait traverser le canal de Suez par des bâtiments militaires au vu du monde entier, ils ont conduit des exercices de combat aérien à longue portée qu’ils ont largement contribué à faire connaître. Contrairement à leur habitude, ils se sont montrés très diserts dans leurs réunions avec la presse, ne manquant pas une occasion pour exprimer leur confiance sur la capacité de leur pays à faire le boulot.


Or, le problème est que gouvernement Obama ne mord pas à l’hameçon, et l’on peut se demander pourquoi. Peut-être pense-t-il que sa diplomatie réussira, ou qu’il a tout le temps, ou qu’il peut convaincre les Israéliens à ne pas attaquer l’Iran. Ou bien il désire qu’Israël attaque l’Iran sans donner l’impression qu’il est d’accord avec eux. Ou encore il ne se préoccupe pas vraiment du problème


Mais Israël, elle, est très préoccupée. Et à force de retarder le moment où il faudra que les Etats Unis montrent les dents, les Israéliens seront bien capables de sentir qu’ils doivent procéder à ces frappes. Un rapport publié aujourd’hui par le Bipartisan Policy Center (un groupe de réflexion réunissant Républicains et Démocrates), et signé par le démocrate Chuck Robb, le républicain Dan Coats, et le général (à la retraite) Charles Ward, fait remarquer qu’avant l’année prochaine l’Iran sera « capable de produire suffisamment d’uranium enrichi pour fabriquer une bombe… en moins de deux mois. » Autre point critique qui va déterminer le calendrier israélien : la livraison attendue à l’Iran de batteries anti-aériennes russes S-300. Il est alors pratiquement certain qu’Israël aurait à frapper avant qu’elles soient livrées, peu importe qu'une bombe iranienne puisse être fabriquée dans les deux mois ou les deux ans.


Une attaque d’Israël est sans doute dans leur intérêt, mais cela dépendra totalement de la réussite ou non de leur frappe. En tout cas, il est de l’intérêt supérieur de l’Amérique que l’Iran n’accède pas à une véritable capacité nucléaire, quel que soit le niveau de sa technicité. C’est également vrai pour le Moyen Orient, qui n’a certes pas besoin d’une course aux armements nucléaires que déclencherait inévitablement la possession de la bombe par l’Iran.


Et là encore, il n’est pas de l’intérêt des Etats Unis qu’Israël soit l’instrument du désarmement de l’Iran. D’une part, il n’est pas sûr qu’Israël en soit capable. Les stratèges israéliens ne se gênent pas pour nous rappeler qu’il faudra sans doute procéder à d’autres frappes dans quelques années si l’Iran reconstruit ses installations. Et d’autre part, l’Iran pourrait répondre à une frappe israélienne non seulement par une frappe contre Israël, mais aussi contre les objectifs américains en Irak et dans le Golfe Persique.


Mais le plus grave, c’est qu’il s’agirait de l‘abandon par une super puissance d’une prérogative majeure : celle de décider de la guerre ou de la paix, et la faire sous-traiter par un autre état, fût-il un allié privilégié. Le Président Obama vient de céder au Premier Ministre Netanyahou le siège du conducteur dans le cas de l’Iran. Ce serait bien qu’il reprenne le volant et qu’il se rende compte que l’Iran n’a que faire de ses grands talents d’orateur. Et qu’il n’oublie pas la formule romaine, qui est parfaitement appropriée, Si vis pacem, para bellum.
Les démissions des démocraties
Richard Prasquier, président du CRIF (article paru dans Actualité Juive, ce jeudi 17 septembre 2009)

vendredi 18 septembre 2009

En avril, à la conférence de Genève, dite Durban 2 certains ont eu l’espoir qu’un pas était franchi en voyant se lever les délégués de nombreux pays européens au moment où Ahmadinedjad poussait ses diatribes à la tribune de l’ONU. Moins de trois mois plus tard la face hideuse du régime iranien s’est révélée même à ceux qui ne voulaient pas voir : élections truquées, opposants pourchassés, emprisonnés, torturés et tués. Mais Ahmadinedjad va récidiver : le 24 septembre il parlera à l’ouverture de l’Assemblée Générale de l’ONU à New York.

Le gouvernement américain ne peut pas interdire sa visite. Et pour rien au monde le président iranien ne manquerait cette séance, là où dans un véritable raptus mystique, il s’était décrit lors d’un précédent voyage comme entouré d’un halo de lumière, apportant au monde son message prophétique.

Comment sera-t-il reçu ? L’an dernier, le Président Miguel d’Escoto Brockmann, prêtre nicaraguayen antiaméricain et antisioniste l’avait chaleureusement étreint. Pour cette année, le nouveau président de la 64e session est libyen, Ali Abdessalam Triki, ancien ministre des Affaires Etrangères élu en juin par acclamation. Les relations entre shiites et libyens n’ont pas toujours été excellentes (le leader shiite libanais, Mussa al Sadr a disparu lors d’un voyage en Libye en 1978….), mais entre l’Iran et la Libye le travail en commun à la direction des grandes organisations internationales est de routine. Ahmadinedjad recevra donc à l’ONU les honneurs dus à son rang.

Dans cette assemblée de 192 membres dont beaucoup ont un palmarès des Droits de l’Homme déplorable, les Etats démocratiques sont minoritaires. L’Iran et la Libye leur font régulièrement subir des humiliations symboliques, comme s’ils voulaient montrer que le rapport de forces est en leur faveur.

Pour la Libye, c’est une vieille histoire. Khadafi, dont on se répète les foucades et les rodomontades, a obtenu un label de respectabilité et depuis lors les honneurs et présidences n’ont cessé de pleuvoir sur lui ou son pays. L’ancien paria devenu le Président de l’union africaine,a infligé au Président de la Suisse, venu à Tripoli comme d’autres à Canossa, l’humiliation de s’excuser pour le travail normal de la justice genevoise vis-à-vis des exactions du fils Khadafi et de repartir en espérant que la promesse de libérer les otages suisses de la Libye serait tenue : elle ne l’a pas été. Et que dire de l’accueil enthousiaste et provocateur de l’organisateur de l’attentat de Lockerbee, Abdelbaset al Megrahi ? La liesse populaire s’adressait clairement à l’auteur d’un glorieux fait d’armes contre l’Occident, libéré pour des raisons médicales qui cachent mal l’espoir d’une avancée financière. Déconsidérés, Gordon Brown et les ministres écossais ne pouvaient convaincre en alléguant des motifs médicaux. Al Megrahi est resté en prison 11 jours par passager tué au cours de l’attentat….

La Libye est un pays désertique sans poids culturel ou historique dans l’Islam, son économie se borne à l’utilisation de la rente pétrolière au seul bénéfice du Guide. Le passé de celui-ci est rempli d’actes terroristes. Sa dictature ne permet aucune ébauche de critique. Et il semble qu’il puisse tout se permettre.

Le Parlement iranien, au lieu de barrer la candidature d’un ministre de la Défense recherché par l’Interpol pour avoir planifié l’attentat antisémite contre l’AMIA en 1994, a surmonté ses querelles de clans pour l’accepter avec enthousiasme, justement à cause de cette inculpation. Dans les négociations au sujet de son armement nucléaire l’Iran se moque avec constance de ses interlocuteurs, en leur faisant des propositions qui n’en sont pas et en mentant sans vergogne sur l’avancement de son programme…

Il y a bien des raisons à la faiblesse parfois complaisante des démocraties : le pétrole et le commerce, les enjeux humanitaires, pour sauver des innocents pris en otages, peut-être aussi une certaine indifférence sur ces « colifichets » que sont des présidences honorifiques et fictives. Mais c’est une démission morale que de faire silence sur les violations de la liberté pour ne tenir compte que de calculs politiques.

Il y a des situations particulièrement graves, où la charge symbolique s’efface devant des dangers existentiels. C’est là que les démissions morales ont les conséquences les plus graves. C’est actuellement le cas de la course à la bombe de l’Iran. Nous devons être fiers de la position ferme de la France, contrastant avec celle où certains Etats, dont peut-être les Etats Unis, donnent l’impression de se complaire, comme si l’histoire autorisait les ingénuités laxistes.
Proche-Orient


Israël prêt à frapper l’Iran
Israël


| RéagirPhilippe Cousti | 21.09.2009, 07h00
Les préparatifs d’une attaque possible de l’armée israélienne contre les installations nucléaires iraniennes s’accélèrent. Dans deux semaines, Israël et les Etats-Unis vont organiser le plus important exercice de défense contre des attaques de missiles iraniens. Pas moins de quatre systèmes d’interception en vol de ces engins que l’Iran pourrait tirer à titre de représailles après des raids aériens israéliens vont être testés. Sur le front diplomatique également, les pièces d’un inquiétant puzzle se mettent en place.
Ehoud Barak, le ministre de la Défense, qui ne cesse de proclamer que l’option militaire est « sur la table », va rencontrer demain à Washington Robert Gates, le secrétaire américain à la Défense. Auparavant, le Premier ministre Benyamin Netanyahou est lui-même monté au créneau. Il a effectué le 7 septembre un mystérieux voyage privé à Moscou pour rencontrer Dmitri Medvedev. Selon les médias israéliens, il a tenté de persuader (sans grand succès) le président russe de ne pas fournir des S-300 aux Iraniens.

Medvedev se veut rassurant

Ce système de défense aérien très sophistiqué, s’il était déployé autour des installations nucléaires iraniennes, pourrait provoquer de lourdes pertes parmi les bombiers israéliens. « Nous devons déployer tous les efforts pour éviter que ces S-300 soient installés sur les sites où l’aviation israélienne devra opérer ou pourrait être amenée à opérer dans l’avenir », a expliqué ce week-end le général Ido Nehustan, le commandant de l’armée de l’air.
Le président russe a pour sa part répondu hier que son pays avait le droit de vendre des « armes défensives » à Téhéran tout en mettant en garde Israël contre une attaque visant l’Iran comme celle lancée par l’Etat hébreu en 1981, en Irak, à l’époque de Saddam Hussein, contre une centrale nucléaire construite par la France près de Bagdad. Dmitri Medvedev s’est toutefois voulu rassurant. Il a affirmé que le président israélien Shimon Peres lui aurait confié récemment lors d’une visite à Moscou que l’Etat hébreu n’avait pas l’intention d’agresser l’Iran.
Dans ce dossier hypersensible, il est toutefois très difficile de savoir ce qui relève de la désinformation. Seule certitude en tout cas : le temps presse. Selon un document confidentiel rédigé par des hauts responsables de l’Agence internationale pour l’énergie atomique, basée à Vienne, l’Iran a la capacité de produire sa première bombe atomique et développe déjà des missiles capables d’être armés d’une tête nucléaire.





Le Parisien

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Abattre les avions israéliens
Israel-infos.net

lundi 21 septembre 2009

Dans une interview accordée au site internet "The Beast", l’ancien conseiller à la sécurité nationale du Président des Etats-Unis, Jimmy Carter, entre 1977 et 1981, Zbigniew Brzezinski, a recommandé au président Obama d’empêcher, militairement, le survol d’appareils israéliens du territoire irakien, qui seraient en route pour une attaque sur l’Iran.

"Nous ne sommes pas précisément des bébés impotents. Ces avions doivent survoler l’Irak. Allons nous les regarder sans rien faire ?" demande notamment Brzezinski, qui affirme encore qu’il ne faut pas se contenter d’indiquer le désaccord des Etats-Unis pour une attaque israélienne sur l’Iran, mais également agir en se mesurant militairement aux forces aériennes de Tsahal pour les obliger, le cas échéant, à rebrousser chemin, faute de quoi il sera nécessaire d’abattre ces appareils.
L'ayatollah Ali Khamenei(sipa)
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a estimé dimanche 20 septembre que les manifestations vendredi à l'occasion de la journée de solidarité avec les Palestiniens étaient un cri des musulmans contre le "cancer sioniste" qui "ronge" le monde islamique.
La journée de Qods "est un cri clair des musulmans contre le cancer destructeur sioniste, provoqué par les occupants et les puissances oppressives, qui ronge la nation islamique", a-t-il déclaré lors d'un discours à l'occasion de l'Aïd, diffusé par la télévision d'Etat.
Des centaines de milliers de personnes ont défilé vendredi à travers le pays à l'appel du pouvoir pour exprimer à l'occasion de la journée de Qods leur solidarité avec les Palestiniens et protester contre Israël.

"La volonté du peuple iranien"
A Téhéran, le rassemblement a été l'occasion d'une manifestation de l'opposition pour dénoncer la réélection du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad.
"Au cours des années passées, ils (les ennemis, ndlr) ont essayé d'affaiblir la journée de Qods (...) Cette année ils ont essayé encore plus que les autres années, mais la journée glorieuse de Qods en Iran et à Téhéran a montré au monde entier quelle était la volonté du peuple iranien", a-t-il ajouté.
"Elle a montré que les combines, l'argent dépensé, et la politique vicieuse (des Occidentaux) n'avaient aucune influence sur la nation iranienne", a-t-il ajouté.
La journée de Qods a été décrétée par l'ayatollah Rouhollah Khomeiny en 1979 et est destinée à marquer la solidarité des musulmans à l'égard des Palestiniens.
"Les dirigeants occidentaux ont été trompés par leurs propres médias et leurs analystes professionnels et ont cru pouvoir influencer le peuple iranien", a-t-il affirmé, ajoutant que les manifestations de solidarité avec les Palestiniens avaient démontré qu'ils se dirigeaient vers "un mirage".

La manifestation de l'opposition minimisée
Le discours du numéro un iranien a été ponctué par des cris de "Mort à Israël" et "leader, nous t'offrons le sang qui coule dans nos veines".
Ali Khamenei, a prononcé ce discours à l'occasion de l'Aïd-al Fitr, qui marque la fin du mois de Ramadan. Il a dénoncé dans le même temps, Israël, les pays occidentaux et les médias étrangers, en affirmant notamment qu'ils "empoisonnaient le climat politique".
Vendredi, le président Mahmoud Ahmadinejad avait qualifié l'Holocauste de "mythe" et estimé que "les jours de ce régime (israélien) sont comptés".
Les autorités et les médias officiels ont minimisé la manifestation de l'opposition de vendredi en marge du défilé officiel, en affirmant qu'elle avait été "noyée dans l'immense rassemblement de soutien aux Palestiniens et contre le régime sioniste".
La manifestation de l'opposition est intervenue après deux mois d'absence de toute présence des partisans de l'opposition dans les rues de Téhéran. La dernière manifestation importante remontait au 9 juillet.
Mahmoud Ahmadinejad doit se rendre dans les prochains jours à l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
L'ayatollah Ali Khamenei(sipa)
Le guide suprême iranien Ali Khamenei a estimé dimanche 20 septembre que les manifestations vendredi à l'occasion de la journée de solidarité avec les Palestiniens étaient un cri des musulmans contre le "cancer sioniste" qui "ronge" le monde islamique.
La journée de Qods "est un cri clair des musulmans contre le cancer destructeur sioniste, provoqué par les occupants et les puissances oppressives, qui ronge la nation islamique", a-t-il déclaré lors d'un discours à l'occasion de l'Aïd, diffusé par la télévision d'Etat.
Des centaines de milliers de personnes ont défilé vendredi à travers le pays à l'appel du pouvoir pour exprimer à l'occasion de la journée de Qods leur solidarité avec les Palestiniens et protester contre Israël.

"La volonté du peuple iranien"
A Téhéran, le rassemblement a été l'occasion d'une manifestation de l'opposition pour dénoncer la réélection du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad.
"Au cours des années passées, ils (les ennemis, ndlr) ont essayé d'affaiblir la journée de Qods (...) Cette année ils ont essayé encore plus que les autres années, mais la journée glorieuse de Qods en Iran et à Téhéran a montré au monde entier quelle était la volonté du peuple iranien", a-t-il ajouté.
"Elle a montré que les combines, l'argent dépensé, et la politique vicieuse (des Occidentaux) n'avaient aucune influence sur la nation iranienne", a-t-il ajouté.
La journée de Qods a été décrétée par l'ayatollah Rouhollah Khomeiny en 1979 et est destinée à marquer la solidarité des musulmans à l'égard des Palestiniens.
"Les dirigeants occidentaux ont été trompés par leurs propres médias et leurs analystes professionnels et ont cru pouvoir influencer le peuple iranien", a-t-il affirmé, ajoutant que les manifestations de solidarité avec les Palestiniens avaient démontré qu'ils se dirigeaient vers "un mirage".

La manifestation de l'opposition minimisée
Le discours du numéro un iranien a été ponctué par des cris de "Mort à Israël" et "leader, nous t'offrons le sang qui coule dans nos veines".
Ali Khamenei, a prononcé ce discours à l'occasion de l'Aïd-al Fitr, qui marque la fin du mois de Ramadan. Il a dénoncé dans le même temps, Israël, les pays occidentaux et les médias étrangers, en affirmant notamment qu'ils "empoisonnaient le climat politique".
Vendredi, le président Mahmoud Ahmadinejad avait qualifié l'Holocauste de "mythe" et estimé que "les jours de ce régime (israélien) sont comptés".
Les autorités et les médias officiels ont minimisé la manifestation de l'opposition de vendredi en marge du défilé officiel, en affirmant qu'elle avait été "noyée dans l'immense rassemblement de soutien aux Palestiniens et contre le régime sioniste".
La manifestation de l'opposition est intervenue après deux mois d'absence de toute présence des partisans de l'opposition dans les rues de Téhéran. La dernière manifestation importante remontait au 9 juillet.
Mahmoud Ahmadinejad doit se rendre dans les prochains jours à l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
Ahmadinejad fier d'avoir scandalisé l'Occident en niant la Shoah
NOUVELOBS.COM | 21.09.2009 | 11:47
9 réactions
Avoir provoqué la colère des "meurtriers professionnels" (Israël et les pays occidentaux) est une source de "fierté pour nous", affirme-t-il.


Le président Mahmoud Ahmadinejad pendant son discours le 18/09/09 où il a nié à nouveau la Shoah. (sipa)
L'agence officielle iranienne IRNA, rapporte lundi 21 septembre que le président Mahmoud Ahmadinejad s'est déclaré fier d'avoir scandalisé le monde Occidental avec ses propos niant l'Holocauste. Selon l'agence, le président iranien a affirmé que le fait d'avoir provoqué la colère des "meurtriers professionnels" de la planète -une allusion à Israël et aux pays occidentaux- est une source de "fierté pour nous".
Vendredi dernier lors d'un discours, Mahmoud Ahmadinejad avait à nouveau émis des doutes sur le génocide juif, demandant même s'il s'agissait d'un "événement réel". Il estime que l'Holocauste est un prétexte à la création de l'Etat hébreu.

Foudres de la communauté internationale
Israël est né "sur une revendication fausse et mythique", avait lancé le président iranien à l'occasion de la journée d'Al-Qods, célébration annuelle destinée à exprimer le soutien du régime des mollahs à la cause palestinienne. Et de faire mine de se demander si l'extermination de six millions de juifs par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale, était "un événement réel". "Si l'Holocauste a été un événement réel, pourquoi ne permettent-ils pas des recherches pour éclaircir les faits ?", s'était-il interrogé. Ce n'est pas la première fois que des propos révisionnistes du président iranien provoquent la colère de la communauté internationale.
(Nouvelobs.com)
ran: une attaque israélienne imminente?
Selon la presse israélienne, le voyage secret de Benjamin Netanyahu à Moscou serait le prélude à une attaque des installations nucléaires iraniennes.
| vendredi 18 septembre 2009
IranIsraëlnucléaireMONDEPartager sur:

Israël serait-il sur le point de lancer son attaque contre l'Iran dans les prochaines semaines, voire dans les prochains jours ? La fébrilité dans les milieux militaires tend à accréditer cette thèse et les références sur les guerres passées illustrent cette hypothèse dramatique. Des faits troublants viennent étayer l'hypothèse d'une attaque imminente.

Israël avait bombardé le réacteur syrien en septembre 2007 juste au moment où la production de matière fissile devait commencer. Les Syriens ne pouvaient pas franchir ce cap sans créer une situation irréversible car la matière produite en grande quantité pouvait être alors stockée en différents endroits protégés, repartis à travers tout le pays, rendant son élimination quasi impossible. Deux experts américains de l'Institut pour la science et la sécurité internationale à Washington, son président, David Albright et son directeur adjoint Corey Hinderstein, ont situé à 2009 la production d'uranium hautement enrichi par la méthode de l'ultracentrifugation. Par ailleurs, l'administration américaine a confirmé que l'Iran est à quelques mois de la production en masse de matière fissile.

Le voyage de Netanyahou à Moscou ne laisse pas d'étonner. Il devait être totalement secret mais la presse en a divulgué son existence. Connaissant la phobie des services israéliens de protection, il n'est pas dans les habitudes du premier ministre de voyager incognito dans un jet privé qui le rend vulnérable. L'objet de ce voyage de dix heures, si urgent, n'a pas été dévoilé alors qu'aucun contentieux n'existe avec la Russie pour le justifier. Les supputations vont donc bon train et l'hypothèse la plus probable tient dans la volonté du premier ministre israélien d'informer le président russe de ses intentions imminentes afin de ne pas subir de réaction militaire de la part de la deuxième puissance mondiale.

Quelques jours après cette visite impromptue, la campagne d'intoxication du ministre de la défense Barack semble grossière. Il a donné en première page, le 17 septembre, une interview en première page du journal israélien Yédiot Aharonoth dans laquelle il précise: «un Iran nucléaire ne serait pas une menace vitale pour Israël». Cette déclaration est contraire à la doctrine martelée par tous les officiels israéliens qui ne laissent jamais passer un jour sans évoquer le danger iranien. Cela rappelle étrangement les déclarations rassurantes de Moshé Dayan, le 3 juin 1967, niant toute attaque préventive quelques jours avant de lancer la Guerre des Six Jours le 5 juin. «Nous sommes à la fois en cet instant un peu en retard et un peu en avance. En retard pour réagir par la force et en avance pour tirer une conclusion des efforts diplomatiques en cette affaire». Il avait ainsi endormi la méfiance de ses ennemis.

Ehoud Barack est avant tout un militaire et sa tactique est toute aussi militaire. Il lance ses attaques au moment où on l'attend le moins car il veut toujours bénéficier de l'effet de surprise. L'évacuation du Beth-Hashalom à Hébron, occupée par des colons, a suivi en tout point sa technique de diversion. Tandis que les jeunes nationalistes affluaient vers le lieu de l'évacuation, il leur a promis une réunion de conciliation pour le dimanche suivant, après la réunion du Conseil des Ministres. En conséquence, les jeunes ont évacué le bâtiment croyant que rien ne se passerait d'ici la date fixée. L'évacuation fut ordonnée par surprise le jeudi, contre toute attente, et dans le calme absolu.

La configuration est identique avec l'Iran. Les Etats-Unis attendent une réponse de Téhéran sur la question nucléaire prévue pour fin septembre sachant pertinemment que la réponse sera négative. Une fenêtre de tir reste donc probable jusqu'à la fin du mois tant que les iraniens se sentent protégés par le calendrier qu'ils ont fixé.

Les vacances scolaires débutent le 18 septembre en Israël pour une durée de trois semaines en raison des fêtes juives de la nouvelle année. Les écoles sont fermées et les enfants vivent à l'abri chez eux. Le moment semble donc propice pour une action puisque la population la plus fragile pourra se protéger en cas de représailles éventuelles de l'Iran ou du Hezbollah. Par ailleurs, l'activité tourne au ralenti pendant ces fêtes et l'impact économique sera donc considérablement réduit. Il s'agirait en quelque sorte d'une guerre du Kippour inversée. Les Arabes avaient attaqué en 1973, à la même période, pour avoir les coudées franches et ce moment peut être choisi par Israël pour agir dans la surprise générale.

Enfin un accident, non commenté par l'armée, suscite quelques questions dont les réponses n'ont pas été données. Le crash de l'avion d'Assaf Ramon le 12 septembre dernier, fils du cosmonaute Ilan Ramon disparu dans l'explosion de la navette spatiale Columbia, n'est à ce jour pas expliqué. Son père avait fait partie de l'escadrille qui avait bombardé Osirak en 1981. Le capitaine Assaf, meilleur pilote de sa promotion, a étonnamment perdu le contrôle de son avion mais les observateurs se demandent quel genre d'entrainement il effectuait et s'il n'était pas tenu d'exploiter son F16 en dépassant les limites techniques acceptables. Il est fort probable qu'il avait été sélectionné pour honorer la mort de son père en rééditant son exploit. Cet accident nous rappelle celui qui est intervenu dans le Néguev en 1992 où plusieurs militaires des forces spéciales ont trouvé la mort alors qu'ils s'entrainaient à préparer l'assassinat de Saddam Hussein à l'occasion de l'enterrement de son oncle.

Néanmoins il est fort probable que si l'attaque avait lieu dans les jours ou semaines à venir, les militaires et les dirigeants israéliens observeraient, comme pour la Syrie en 2007, une discrétion totale, sans fanfares ni déclarations tonitruantes. Israël ne tient pas à acculer l'Iran dans une action suicidaire et il n'a aucun intérêt à placer les Etats-Unis ainsi que les membres du Conseil de Sécurité dans une position embarrassante. Il ne cherche pas à faire un coup d'éclat médiatique puisque son unique objectif reste de repousser le danger qui menace sa population. Il fera donc passer l'opération comme un bombardement de routine ou une simple incursion préventive afin de préserver l'honneur de la partie adverse.

Jacques Benillouche
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Revue de presse
Israël : le responsable de l’attentat du Park Hotel capturé
16/09/09




- - Thème: Israël





Le terroriste du Hamas Mohammad Khreweich, recherché par les services de sécurité israéliens pour son implication dans une série d'attentats meurtriers du Hamas, notamment celui qui avait coûté la vie à 29 personnes dans un hôtel de Netanya au nord de Tel-Aviv, lors du repas traditionnel de la Pâque juive en 2002, a été arrêté par les services de sécurité israéliens, rapporte Yedioth Aharonot, mercredi 16 septembre 2009.

Mohammad Khreweich, responsable militaire du Hamas dans la région de Tulkarem, a été arrêté dans la nuit de lundi 14 à mardi 15 septembre, avec l'un de ses lieutenants, Adnane Samara, selon le quotidien israélien.

Photo (le Park Hotel après l’explosion) : D.R.

Hamas man involved in Park Hotel attack arrested (ynetnews.com)
Somalie : les forces spéciales américaines éliminent un terroriste recherché
15/09/09




- - Thème: Terrorisme





Un raid héliporté des forces spéciales américaines a attaqué, lundi 14 septembre, une voiture dans le sud de la Somalie et tué l'un des activistes les plus recherchés de la région, Saleh Ali Saleh Nabhan, un chef islamiste à la solde d’Al-Qaïda, rapporte le site Internet de l’Express, mardi 15 septembre 2009.

Saleh Ali Saleh Nabhan était recherché depuis un attentat au camion piégé contre un hôtel à capitaux israéliens en 2002 sur la côte kényane et une attaque au missile qui avait échoué le même jour contre un avion de ligne israélien décollant de l'aéroport de Mombassa. Il était apparemment propriétaire du camion lancé contre l'hôtel. Quatre autres chefs étrangers de groupes militants ont été tués au cours du raid.
Un manga de «Mein Kampf» édité au Japon
17/09/09




- - Thème: Shoah





Le site Internet observers.france24.com rapporte qu’une maison d'édition japonaise vient de publier, en version manga, le livre écrit en 1924 par Adolf Hitler. Avec 45 000 exemplaires vendus, c'est un petit succès de librairie.

« Mein Kampf » est le dernier opus de la collection « Manga de Dokuha » (« Initiation par le manga ») éditée par la maison East Press. Parmi les œuvres adaptées, on trouve déjà « Le capital » de Karl Marx ou « Guerre et paix » de Tolstoï. Des livres qui se vendent, en moyenne, à 35 000 exemplaires…

Photo : D.R.

"Mein Kampf", le manga qui fait fureur au Japon (observers.france24.com)
Kadhafi dans le collimateur américain
17/09/09




- - Thème: Etats-Unis





Le colonel libyen Mouammar Kadhafi sera observé sous toutes les coutures aux Nations Unies, où il doit prononcer, mercredi 23 septembre, son premier discours, affirme le site Internet du journal suisse l’Hebdo, jeudi 17 septembre 2009.

Personne ne pardonnera la moindre provocation à l’ancien enfant terrible de la communauté internationale. Les Américains ont averti le « renard du désert »: il devra se conduire en gentleman s’il entend séjourner deux semaines dans la Grande Pomme comme il l’a laissé entendre. S’il veut visiter des musées et des monuments, il le pourra, mais discrètement, sa garde rapprochée, embarquée dans trois gros porteurs, étant priée de se tenir à carreau. Qu’il ne compte pas non plus sur un tapis rouge, même s’il tient les rênes l’Union africaine et que le libyen Ali Triki préside la 64e session de l'Assemblée générale.

Autre «no» des autorités américaines aux caprices de Kadhafi: elles lui ont interdit de planter sa fameuse tente bédouine dans les jardins de la résidence libyenne à l’ONU, puis à Central Park et finalement à Englewood, une petite ville du New Jersey à une vingtaine de kilomètres au nord de Manhattan, où l’Etat libyen possède un terrain. Le symbole aurait été fort: des familles de passagers tués dans le vol Pan Am 103, l’avion qui a explosé au-dessus du village écossais de Lockerbie en 1988, y vivent. Mais c’était sans compter sur la mobilisation publique de ces proches des victimes de l’attentat. Elles ont crié au scandale et ont réussi à faire déguerpir la délégation libyenne. Surtout après l’accueil triomphal d’Abdelbassed al-Megrahi à Tripoli…

Photo : D.R.
Hubert Védrine a rencontré les dirigeants du Hamas
17/09/09




- - Thème: Négationnisme





Alors que la France n’entretient pas de relations avec le mouvement terroriste islamiste, l’ancien ministre socialiste des Affaires étrangères a rencontré, cet été à Genève, quelques-uns des principaux dirigeants du mouvement islamiste palestinien, rapportent les Confidentiels du Figaro du jeudi 17 septembre 2009.

Hubert Védrine n’était pas le seul à discuter à cette occasion avec Mahmoud Zahar ou Oussama Hamdane : l’Américain Thomas Pickering (ancien sous-secrétaire d’État), Jeremy Greenstock (ancien ambassadeur britannique aux Nations unies) et l’Allemand Ruprecht Polenz (à la tête de la commission des affaires étrangères au Bundestag) ont également participé à deux jours de débat avec le Hamas.

Photo (Hubert Védrine) : D.R.

Monday, September 14, 2009

L’élégance du paillassonLe monde entier s’aplatit devant Kadhafi
Publié le 10 septembre 2009 à 09h09 • 59 réactions • Imprimer


Il est de bon ton, ces derniers jours, de faire des gorges chaudes à propos des mésaventures libyennes de la diplomatie helvétique, dont il fut question récemment sur ce site grâce à notre correspondant au pays de Heidi et des montres bling-bling. Il faut dire que nos amis suisses on fait très fort en se laissant proprement rouler dans la farine par le leader de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste. Ils envoient leur président s’excuser platement pour les misères infligées au fils Kadhafi par la police genevoise au motif futile qu’il prenait un couple de domestiques pour son punching-ball. Ils promettent de punir les flics de la cité de Calvin si une cour arbitrale l’ordonne et ils pensaient, les naïfs, que Tripoli allait sur le champ libérer les deux citoyens suisses retenus depuis plus d’un an, en représailles, dans les geôles libyennes (en fait dans des appartements). L’encre de l’accord était à peine sèche que les hommes de Kadhafi signifiaient aux Helvètes ébahis que les choses n’étaient pas si simples, et que seul leur bon plaisir déciderait de la date et de l’heure de la libération des otages. Pour se faire bien comprendre, ils adressaient une requête à l’ONU demandant le partage de la Suisse entre ses voisins, seul moyen, selon eux, de faire cesser les pratiques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme dont les héritiers de Guillaume Tell se seraient rendus coupables.

À la décharge des Suisses, il faut bien remarquer qu’ils sont loin d’être les seuls à faire bon marché de l’honneur national pour apaiser la colère du plus ancien chef d’Etat africain en fonction. Le ministre britannique de la Justice, Jack Straw, vient d’avouer que la libération pour motifs « humanitaires » de Ali Mohamed Al-Megrahi, seul condamné pour l’attentat meurtrier de Lockerbie, était liée à l’obtention d’un important contrat pétrolier avec la Libye. Son accueil triomphal à Tripoli était un petit plaisir supplémentaire, non prévu dans les arrangements avec Londres et Edimbourg, dont Kadhafi aurait bien eu tort de se priver, tant il était certain qu’il n’aurait aucune conséquence fâcheuse.

Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy ne sont pas plus farauds dans leur comportement avec le raïs libyen : l’Italien fait un acte solennel de repentance pour la colonisation assorti d’un chèque de réparations conséquent, et le Français déroule le tapis rouge en septembre 2007 pour une visite baroque en France d’un Kadhafi plantant sa tente de bédouin avenue Marigny en échange d’un geste de « clémence » pour des infirmières bulgares et un médecin palestinien faussement accusés d’avoir propagé le SIDA à l’hôpital de Benghazi.

Nos dirigeants démocratiquement élus se seraient-ils convertis au masochisme appliqué à la gestion des relations internationales ?

À première vue, on ne voit pas trop quelle nécessité contraindrait ces éminents chefs d’Etats et de gouvernements de pays riches et puissants de procéder au geste humiliant de baisse publique de culotte devant un potentat oriental régnant sur un pays quasi désertique moins peuplé que la Suisse.

Ne serait-il pas plus honorable de procéder comme le fit, en 1986, Ronald Reagan en bombardant Tripoli en représailles des attentats meurtriers perpétrés par les services secrets libyens contre les soldats américains en Allemagne ?

Ce serait faire bon marché des considérables atouts dont dispose Kadhafi dans une situation géopolitique totalement modifiée par la chute du mur de Berlin et le 11 septembre 2001. Ayant solennellement renoncé au terrorisme international et à l’acquisition de l’arme nucléaire, le chef d’Etat libyen a été réintégré avec les honneurs dans la communauté internationale. Il a même été ostensiblement choyé par les Etats-Unis de George W. Bush, pour qui Kadhafi est une sorte de reborn good guy, ayant abjuré ses pratiques diaboliques de chef d’Etat voyou. À Paris, Rome, Londres et Berlin, on se frotte les mains. L’agréable, avec ces dictatures orientales bien verrouillées, c’est de pouvoir signer de juteux contrats, bien plus rémunérateurs que ceux conclus dans des pays pourvus d’une administration intègre et d’une cour des comptes sourcilleuses. On peut se goinfrer de pétrole et de gaz à prix cassé, construire des autoroutes à un prix du kilomètre donnant à penser que la chaussée est en marbre de Carrare, fourguer des avions de chasse sans se voir exiger des transferts de technologie. Il suffit pour cela que les dirigeants politiques se prosternent devant le chef bédouin, et de quelques valises de billets judicieusement réparties parmi des décideurs administratifs corrompus jusqu’à la moelle.

Il se trouve, de surcroît, que la Libye se situe géographiquement dans une zone sensible : la région du Sahel, qui borde sa frontière sud est hautement instable : les guerres civiles sont endémiques, au Tchad, au Soudan et dans la corne de l’Afrique, Al Qaïda s’est signalé dans le secteur, en Algérie et dans l’espace saharien. L’instabilité de pays pauvres, comme le Niger ou le Mali, affectés par des révoltes de Touaregs est un souci pour les pays qui exploitent des matières premières stratégiques dans ces pays, l’uranium par exemple. Kadhafi, qui ambitionne de jouer le rôle du parrain de tous les potentats africains exerçant au sud du Sahara, apparaît alors comme un pôle de stabilité régionale, capable de s’opposer à la montée en puissance de l’islamisme radical dans la région où s’exerce son influence.

Enfin, il peut ouvrir ou fermer à son gré le robinet de l’immigration clandestine de milliers de miséreux de toutes origines qui attendent sur le rivage des Syrtes l’embarcation qui les conduira vers Malte ou Lampedusa. L’Italie et l’Union européenne sont, pour l’instant, très contentes d’avoir trouvé une oreille compréhensive à Tripoli sur ce problème, et financent largement sur le sol libyen des camps de rétentions où sont renvoyés les clandestins interceptés en mer ou sur leur lieu d’accostage.

Que pèsent alors quelques blessures d’amour-propre lorsque de tels enjeux sont sur la table ? Nous ne sommes plus au temps où un soufflet administré par le dey d’Alger à un diplomate français avait pour conséquence l’entrée dans l’Histoire du général Bugeaud et de l’émir Abdelkader…

Il faut nous faire une raison : les catégories de l’honneur, de la fierté nationale doivent être remisées au rayon des vieilleries inutiles dès le moment où l’émotion populaire pousse les dirigeants à payer des rançons matérielles et morales à toutes sortes de kidnappeurs. Faut-il s’en désoler ? On gagne, certes, en tranquillité et en prospérité ce que l’on perd en estime de soi. Mais il faut bien avouer qu’on se sentirait mieux dans sa peau de Français, ou d’Européen, si de temps en temps on remplaçait la courbette par le poing dans la gueule.
L'auteur

Luc Rosenzweig est journaliste.

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Unesco : les enjeux d’une polémique
par Caroline Fourest | Le Monde

dimanche 13 septembre 2009

L’Unesco a encore quelques semaines pour élire son nouveau directeur ou sa nouvelle directrice. Parmi les noms sur la table, une candidature fait toujours polémique. Celle poussée par l’Union africaine, la Ligue arabe et l’Organisation de la Conférence islamique. Ministre de la culture égyptienne depuis vingt ans, Farouk Hosni met d’accord contre lui à la fois des intellectuels antiracistes, comme Elie Wiesel ou Bernard-Henri Lévy, et des militants islamistes... comme les Frères musulmans.

Porteurs d’un islam totalitaire souhaitant incarner l’alternative face au nationalisme arabe, les "Frères" gagnent du terrain chaque fois que le gouvernement égyptien tend à normaliser ses relations avec Israël. C’est dans ce contexte qu’il faut lire la phrase la plus reprochée à Farouk Hosni. Lors d’un débat au Parlement égyptien, en mai 2008, un député des Frères musulmans s’émeut à l’idée que l’on puisse trouver des livres en hébreu dans la bibliothèque d’Alexandrie. Farouk Hosni s’emporte : "Je brûlerais moi-même des livres israéliens si j’en trouvais." En arabe, la métaphore est surtout destinée à souligner combien le député des Frères musulmans fantasme. En Europe, où les nazis ont brûlé des livres par racisme antijuif, la phrase glace. Est-elle digne d’un candidat à la tête de l’Unesco ?

Dans une tribune envoyée au Monde, visiblement supervisée par Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Farouk Hosni s’en explique. Il exprime ses profonds regrets dans le but de désamorcer la polémique. Pas un mot, en revanche, sur d’autres reproches qui lui sont adressés. Comme le fait d’avoir pesté contre l’"infiltration des juifs dans les médias internationaux". Ou le fait d’avoir invité le négationniste Roger Garaudy au Caire au titre de la culture. Il a beau s’en défendre et dire respecter la "culture juive", Farouk Hosni est à l’image des apparatchiks de sa génération : incapable de distinguer la question juive de la politique israélienne. Le gouvernement israélien ne lui en tient plus rigueur et ne s’opposera pas à sa candidature. L’entourage du président français semble également avoir négocié ce soutien dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée. La diplomatie a ses raisons... que la culture pourrait payer.

Bien qu’en ruines par manque de moyens et de vision, l’Unesco finance chaque année des centaines de programmes grâce auxquels la culture est censée faire reculer la haine, la censure, le fanatisme et le racisme. Il y a bien longtemps que ses colloques sur le "dialogue entre les civilisations ou les cultures" ou la "diversité" donnent surtout lieu à de faux dialogues, où les vraies questions ne sont jamais posées. Que les salles de son siège parisien sont louées à des organisations relayant la propagande islamiste ou celle des intégristes chrétiens créationnistes... Un sursaut est espéré. Est-il possible avec Farouk Hosni ? Certes, il saura reconnaître les Frères musulmans parmi les invités, mais pour quelle contrepartie ?

Le véritable problème posé par sa candidature réside moins dans certaines outrances verbales que dans une conception autoritaire de la culture. Au Conseil des droits de l’homme, l’Egypte est l’un des pays les plus actifs pour restreindre la liberté d’expression au nom de la lutte contre la "diffamation des religions". Qu’en sera-t-il à l’Unesco ? Son site rappelle qu’elle est "la seule institution des Nations unies mandatée pour défendre ce droit humain fondamental qu’est la liberté d’expression et de la presse". En lisant ces lignes, on ne peut s’empêcher de penser à Karim Ameer, un jeune blogueur accusé de blasphème actuellement emprisonné dans les geôles égyptiennes... pour avoir critiqué les islamistes et plus encore le gouvernement égyptien. Son seul nom devrait dissuader les Etats démocratiques de soutenir la candidature d’un ministre de la culture égyptien au poste de directeur de l’Unesco.

Caroline Fourest
Antisémitisme : racisme envers les Juifs & IsraëlSelon le journal Le Figaro, des masques anti grippe A portant la mention ''état d'Israël, état criminel'' ont été vendu à la fête de l'Humanité, organisé par le du Parti Communiste Français, ce week end à La Courneuve.
Il y a 10 heures - Guysen Israel NewsDigg It!Del.icio.us It!Add to Technorati!Scoope It!Fuzz It!Tape Moi!Le Conseiller municipal PCF de Saint-Denis, Madjid Messaoudene , fier de son "invention" a affirmé en avoir vendu entre 250 et 300.
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Les juifs s’échappent du Venezuela
Posted by Jennifer Sochez on 11/9/2009 Les juifs s’échappent du Venezuela comme ils s’enfuyaient de Vichy !

C’est fait. Ils ont tous fait leurs bagages.

Pas plus de deux valises par personne. Pas de mobilier. Fini l’argenterie des grands-parents décédés il y à 15 ans.

Ils n’ont pas non plus vidés complètement leurs comptes en banque.

Cela aurait été trop suspect aux yeux du régime de Chavez.

Aujourd’hui, mon ami que j’appellerais Ricardo pour l’article (vous l’aurez compris, il ne s’agit pas là de son vrai nom), a rempli la voiture de son père avec les quelques biens qu’ils possèdent à Caracas.

Ils ont dit aux voisins qu’ils partaient en vacances.

Ils ont donnés leurs objets précieux à quelques amis.

Un petit cercle de proche qui connaissent la vérité. Mais qui ne diront rien.

Ricardo, je le connais depuis un an. Il vivait en Israël mais la situation des juifs du Venezuela l’inquiète trop. A force de parler avec ses parents, il a réussi à leur faire changer d’avis.

Ils ne vont pas aller loin. Ils vont même rester en Amérique du Sud. Israël, ce n’est pas pour maintenant. Pour l’heure, la terre promise est forcément une terre ou l’on parle espagnole.
Ricardo, je lui ai parlé il y à deux heures. Ses parents fignolaient quelques petits trucs avant de partir.

Il profitait de ses quelques moments de calme pour vérifier la route et voir si aucun barrage de police n’est prévu dans un secteur particulier.

Et au détour d’Internet, il m’a parlé. Il m’a raconté.

Les synagogues taguées de croix gammés.

Les tombes dévastées.

Il m’a raconté les pressions mises sur les juifs du Venezuela par la dictature.

Il m’a même rapidement expliqué pourquoi, les portes-paroles de la communauté juive locale "soutiennent" officiellement Chavez. Officiellement bien sûr. Officieusement, c’est une autre histoire.

Ces derniers temps malgré tout, quelques voix s’élèvent.

Le Grand Rabbin du pays a ainsi affirmé "Nous ne pouvons que survivre dans un pays allié et ami de l’Iran. D’autant plus que l’antisémitisme et l’antijudaïsme est en développement constant. Le nombre de juifs envoyés à l’hopital ne cesse d’augmenter. D’autant plus que la plupart des venezueliens ne font pas la différence entre judaïsme est Israël. Peut-être ont-ils raison."

Sur les 18.000 juifs comptabilisés en janvier 2008, ils n’étaient plus que 13.000 en janvier 2009. Certaines associations affiment qu’ils ne doivent être que 10.000 en juillet 2009. La plupart se sont enfuis aux Etats-Unis. Ils sont considérés comme réfugiés politique. D’autres ont traversés l’Atlantique et ont posés leurs valises en Espagne. Pour quelques irréductibles, le Costa-Rica fait bien souvent office de terre d’accueil.

Aujourd’hui, pour m’expliquer la situation, Ricardo à fait ce parallèle étonnant: "nous nous enfuyons de Caracas tout comme très certainement des membres de ta familles se sont enfuis de Vichy ou de son régime assassin.

Chavez, c’est la pire des crapules.. Il hait les juifs. Ils hait les israéliens. Enfin, tant que l’Iran lui donnera de l’argent, il voudra la peau des juifs. La situation des juifs ici est catastrophique. Nous nous cachons. Nous faisons tout discrètement. Si quelqu’un remarque que nous nous enfuyons, nous serons mes parents et moi, jetés en prison. Ils pourraient nous accuser des traitrise ou d’espionnage au profit d’Israël. Tout cela est faux. Mais ca ferait vendre les journaux locaux. Et les abrutis en tout genre se sentiraient encore plus proche du Raïs venezuelien. Ce que vivent ici les juifs, c’est un enfer."

Dès lors, comment faire pour lui rappeler que le seul endroit sur terre ou il pourra vivre en tant qu’homme libre et en tant que juif, c’est Israël. Comment lui rappeler qui fuir un endroit pour se retrouver en position de réfugié n’a jamais été une solution viable.

Mais décidément, le temps presse. Il doit partir. Il a du penser à cette solution des centaines de fois. Peut-être ses parents refusent-ils tout simplement de "tout" quitter comme cela. Peut-être ont-ils l’espoir de pouvoir revenir bientôt. Peut-être pensent-ils que leur petite société survivra à cette Nakba juive d’amérique du sud. Quoi qu’il en soit; il doit-être en voiture à l’heure qu’il est..

PS/ Voici une pétition mise en ligne récement par l’Achomer Hatzaïr. C’est une pétition de soutien aux juifs du Venezuela. N’hésitez pas à la faire parvenir à vos amis!