L'OUVRAGE NEGATIONNISTE DE LEILA SHAHID
A : Monsieur Christian Troadec
De : Monsieur Kevin Ar Meur
Objet : imposture pro-palestinienne
Ci joint: élément photographique figurant Amin Al Husseini, grand père de Leila Shahid, rencontrant officiellement Adolf Hitler
Cher Monsieur,
Depuis maintenant un certain nombre d’années vous participez en tant qu’élu à toutes sortes de manifestations en faveur de la Palestine. En tant que Porte-Parole de l’association loi 1901 « Breizh Israël », je tiens à vous faire part de notre mécontentement.
En tant qu’individu, vous êtes parfaitement libre de vous enticher de telle ou telle cause, tel ou tel sujet. En tant qu’élu, votre comportement fait office d’exemple. Vous n’êtes, une fois élu, plus un élu de gauche ou de droite, malgré vos amitiés politiques, mais le premier magistrat de tous les carhaisiens. Malgré cela vous avez supporté activement tout un attelage mêlant extrémistes de gauche, antisionistes et pour certains, des antisémites rabiques associant tous les fantasmes qui amalgament à tout va USA, « impérialisme américain » et capitalisme ou « ultra libéralisme » dans la vulgate néo-gauchiste, intrinsèquement lié au « Juif », personnage cumulant toutes les « tares de l’occident » et dont l’incarnation est l’état d’Israël.
Parmi la nébuleuse marxiste et antisioniste pour ne pas dire plus, qui gravite autour de votre commune, on retrouve Piero Rainero, président de France Palestine Solidarité pour la Bretagne. Cette fusion entre gauchisme, post marxisme et anti-sionisme est une vieille constante historique que l’on retrouve très fréquemment. Nous notons que vous avez reçu Madame Leila Shahid, petite fille du Grand Mufti de Jérusalem, Al Husseini, grand ami d’Himmler et d’Hitler (pour vous en convaincre, ci joint des pièces photograhiques attestant de nos propos). Madame Shahid était également une amie intime de monsieur Yasser Arafat. Yasser Arafat et Leila Shahid ont pour commun dénominateur le Grand Mufti qui s’allia aux nazis dont voici une petite synthèse historique :
Le rapprochement culmine pendant la guerre, avec la création au printemps 1943 de la première division des Waffen-SS musulmane bosniaque (Handzar), qui compte plus de 12 000 hommes. Le Mufti, installé à Berlin en 1941, passera en revue cette unité à de nombreuses reprises en Croatie, en France et à Bneuhammer, en Silésie. La division Handzar se rendra tristement célèbre, en perpétrant de nombreux crimes de guerre en Yougoslavie : massacres, viols, pillages, et incendies de villages entiers avec leurs habitants. Selon l'historienne Bat Ye'or, ses atrocités « choquèrent même les Allemands. Femmes, enfants, vieillards furent tués à coups de hache, empalés, enterrés vivants, suspendus à des crocs de boucherie, ensevelis dans des fosses sous la chaux vive après avoir été sauvagement mutilés ( 1 )».
De son côté, Hajj Amin Al Husseini publiera un pamphlet antisémite intitulé Islam und Judentum (« Islam et judaïsme ») et le distribuera aux soldats de la division Handzar. Le 28 novembre 1941 a lieu la rencontre tant attendue par Al Husseini, préparée par des entretiens préliminaires avec le dirigeant SS Himmler et le ministre des Affaires étrangères von Ribbentrop. La transcription de la conversation entre Husseini et Hitler a été publiée après la guerre.
Le grand Mufti commence par remercier le Führer pour la sympathie dont il a toujours fait preuve envers le monde arabe, et envers la cause palestinienne en particulier... Les pays arabes sont fermement convaincus que l'Allemagne va gagner la guerre. Les Arabes sont les « alliés naturels de l'Allemagne », ayant les mêmes ennemis que cette dernière, à savoir les Anglais et les Juifs... Ils sont donc « disposés à coopérer ».
Dans sa réponse, Hitler témoigne sa sympathie au Mufti, mais refuse d'engager des troupes allemandes supplémentaires au Moyen-Orient, pour renforcer l'Afrika Korps de Rommel. Toutefois, il promet à Husseini, « qu'une fois que la guerre contre la Russie et l'Angleterre sera gagnée, l'Allemagne pourra se concentrer sur l'objectif de détruire l'élément juif demeurant dans la sphère arabe sous la protection britannique (2)». Après cette entrevue, le Mufti restera l'hôte de l'Allemagne, participant à la propagande nazie à travers les programmes de Radio Berlin à destination des pays arabes. Dans ses émissions, il incite les Arabes à « tuer les juifs » et fait l'éloge de la « solution finale ». « Si, à Dieu ne plaise, l'Angleterre était victorieuse, les juifs domineraient le monde», déclare-t-il ainsi le 11 novembre 1942. «Mais si l'Angleterre et ses alliés sont vaincus, la question juive, qui constitue pour nous le plus grand danger, sera définitivement résolue. »
Obnubilé par la « question juive », Al Husseini intervient à plusieurs reprises pour mettre en échec des projets visant à échanger des juifs contre des prisonniers ou de l'argent. Lorsque Adolf Eichmann envisage d'échanger des prisonniers de guerre allemands contre cinq mille enfants juifs, et d'envoyer ces derniers en Palestine, avec l'accord du gouvernement anglais, Husseini proteste personnellement et obtient finalement gain de cause : les enfants juifs seront exterminés dans les chambres à gaz en Pologne (3).
Le Mufti a développé une activité intense pendant la guerre, pour empêcher que des rescapés juifs ne parviennent en Palestine, alors même que les artisans de la Solution finale étaient prêts à sauver des enfants juifs, contre de l'argent ou contre des prisonniers de guerre. Contrairement à ce qui a parfois été soutenu (4), il ne fait aucun doute que le Mufti était parfaitement informé de la politique d'extermination des juifs, et qu'il l'approuvait sans réserve. Ceci ressort notamment des relations suivies qu'il a entretenues avec plusieurs dirigeants nazis, parmi lesquels Heinrich Himmler, von Ribbentrop et Adolf Eichmann, pour lequel Al Husseini éprouvait une admiration sans borne. Dans son journal intime, il qualifie ainsi ce dernier de «joyau sans prix» et de « plus grand ami des Arabes».
Les contacts entre Al Husseini et Eichmann sont apparus au grand jour lors du procès d'Eichmann, qui s'est tenu à Jérusalem en 1961. Lors de ce procès, le procureur général Gideon Hausner a produit des documents établissant que le Mufti avait été reçu au début 1942 par Adolf Eichmann, qui lui avait fait un exposé sur la « solution finale ». « Le Mufti fut si fortement impressionné qu'il demanda aussitôt à Himmler de désigner quelqu'un de l'équipe d'Eichmann en tant que son conseiller personnel, pour l'aider à résoudre définitivement la question juive en Palestine, une fois qu'il serait réinstallé dans ses fonctions par la victoire de l'Axe. Eichmann accepta cette offre (5) ». Selon un témoin du procès de Nuremberg, le Mufti aurait même rendu visite personnellement à Adolf Eichmann à l'intérieur du camp d'extermination d'Auschwitz, et « incité les gardes faisant fonctionner les chambres à gaz à travailler avec plus d'ardeur (6)».
Yasser Arafat (de son vrai nom Rahman Abdul Rauf al Qudwa al Husseini) ayant vécu adolescent chez le mufti se considérait comme son fils spirituel et le qualifiait encore en 2002 de « héros de la cause palestinienne ». Ainsi dans le quotidien en langue arabe de Londres, le « Al Sharq Al Awsat » il affirme ce qui sera repris par le quotidien « Al Quds » le 2 août 2002 : « Nous ne sommes pas l’Afghanistan. Nous sommes le Grand Peuple, ont ils réussi à remplacer notre héro Hajj Amin Al Husseini ? ». Il n’est pas inutile de savoir qu’en 1944, après avoir visiter Auschwitz, le Grand Mufti Al Husseini déclarait : « J’irai le cœur léger dans ma tombe sachant que 5 millions de Juifs ont été tués».
Parmi ses autres exploits, Yasser Arafat envoie le 2 Avril 1969, deux représentants du FATAH à Barcelone lors du congrès de l’internationale nazie pour obtenir de l’armement et des financements. Il obtiendra l’envoie de conseillers militaires dont Ali Bella, alias Eich Altern, ancien responsable des Affaires Juives de la Gestapo pour la Galicie (région de Pologne ou des centaines de milliers de Juifs ont été exterminés). Qui plus est en 2004, Yasser Arafat ne reniait pas son appartenance à l’organisation dénommée « Frères Musulmans ».
Leila Shahid, ancien Porte Parole de l’autorité palestinienne en France et reçue par vous récemment déclarait suite à la parution de son livre, dont vous avez supporté la publicité et dans lequel elle reconnaissait être la petite fille du Grand Mufti de Jérusalem : « Si le Mufti avait été un criminel, il aurait été condamné ». Nous vous laissons seul juge de pareils propos négationnistes. Elle oublie de préciser que les Britanniques ont voulu le faire comparaître devant le tribunal de Nuremberg, mais qu’il fut exfiltré par les Français sur ordre de De Gaulle dans le cadre de sa politique étrangère pro-arabe.
L’autorité palestinienne que vous défendez possède une télévision publique, celle là même que vous souhaitez voir financer par les impôts européens. On peut y entendre le 10 septembre 2004 : « Le Prophète a dit : la résurrection n’aura pas lieu tant que les musulmans ne combattent pas et tuent les juifs. ».
Ainsi monsieur le Maire, vous avez fait et continuez de faire la promotion de représentants notoirement antisémites comme le prouvent les éléments que nous vous soumettons. Qui plus est s’est déroulé sur votre commune le 10 Juin 2006 un « repas palestinien » avec Olivier Besancenot, Porte Parole de la Ligue Communiste Révolutionnaire dont le passif est assez éloquent et dont nous allons brièvement vous rappeler certains hauts faits.
La LCR s’affiche en 2004 au Forum Social de Londres au coté du parti politique trotskiste anglais le « Socialist Workers Party ». Ces derniers ont inspiré l’événement et ont invité notamment Tariq Ramadan, Frère Musulman, tel Yasser Arafat, et lui aussi petit fils d’un fanatique tristement célèbre, Hassan Al Bannah fondateur de la dite secte intégriste des « Frères Musulmans ». Le SWP anime une liste électorale, « Respect » ou se côtoient militants d’extrême gauche et Frères Musulmans. Les responsables de la LCR s’affichaient donc aux cotés d’un certain député, George Galloway, chassé du Labour car trop extrémiste, qui commence chacun de ses discours par un vibrant « Salam Aleikum ». Egalement présente, Salma Yaqoob, islamiste radicale qui n’hésite pas à expliquer que la lutte contre le terrorisme est une guerre « raciste », « islamophobe ». Les victimes espagnoles, américaines, irakiennes, indonésiennes, indiennes et anglaises des attentats à la bombe apprécieront. Nous attendons toujours de voir en quoi la pratique d’une religion a un rapport quelconque avec une appartenance raciale, donc physique et non spirituelle.
La JCR suit le même chemin et la collaboration avec l’islamisme est désormais à l’ordre du jour comme le prouve leur Webmaster, Yaris Papathéodorou, qui en plus du site de la LCR, anime d’autres sites pro-islamistes amalgamant tout refus du port du voile dans l’espace public comme « raciste et islamophobe ». Besancenot figurait aux cotés de Salma Yaqoob et de Galloway à ce fameux forum ou lors du discours, on compara Falloujah à « Stalingrad » ou Bush était sensé incarner un nouvel Hitler !
Ce maelström dans lequel vous vous débattez, Monsieur Christian Troadec, peut encore être illustré par la prise de position d’un des leaders du mouvement « altermondialiste », le philippin Walden Bello qui expliqua à Beyrouth qu’il ne fallait pas faire la fine bouche face aux méthodes des kamikazes palestiniens et irakiens compte tenu que les USA et les israéliens étaient « l’incarnation de l'empire du sang, de la terreur et de la cupidité».
A cela s’ajoute les initiatives de vos amis politiques dans la région nantaise et qui vise au boycott des produits israéliens. Je vous rappelle que nuire à une personne en raison de son appartenance, raciale, ethnique ou nationale est ce que l’on nomme du « racisme ». Vouloir nuire à l’ensemble des israéliens parce qu’israéliens s’apparente à cette définition. Parmi les instigateurs :
« Association France Palestine Solidarité - Pays de Loire Gaza Jérusalem - Club des Palestiniens de Nantes - Ligue des Droits de l'Homme 44 -GASPROM, Association Islamique de l'ouest de la France - Association culturelle Musulmane de Nantes Nord - Agir contre le Chômage, Les Alternatifs, Ligue Communiste Révolutionnaire, Union Démocratique Bretonne(UDB) ».
Pourquoi ne pas boycotter les produits palestiniens puisque la population de ce pays a porté au pouvoir des fanatiques islamistes issu du HAMAS qui visent officiellement à détruire l’état d’Israël ? Ne sentez vous pas là comme une incohérence ou un « deux poids, deux mesures » ?
En soutenant la mouvance rouge/verte, vous prenez un chemin dangereux, dangereux pour vous et votre réputation. Soit vous agissez en conscience et vous faites le partenaire de l’antisémitisme virulent et alors vous devrez en assumez toutes les conséquences morales, soit il s’agit d’un péché par ignorance et alors votre position pourra évoluer. En tant que Porte Parole de l’association « Breizh Israël », je tiens à vous informer que pas un de vos administrés ne sera pas au courant des choses exposées dans cette lettre (qui ne représente qu’une infime partie de la réalité), de votre engagement –peut être malheureux des suites d’un manque de connaissances historiques- aux cotés d’antisémites notoires et de fanatiques pro-islamistes.
Nous interpellons solennellement le conseil municipal de Carhaix pour que la vérité historique soit de rigueur sur les agissements conjoints de l’extrême gauche et de l’arabo-islamisme radical parrainer jusqu’à lors officiellement par le maire de Carhaix. Nous sommes convaincus qu’un débat sur le bien fondé des menées pro palestiniennes s’ouvrira et que les conseillers prendront toute la mesure de l’enjeu ici présenté et qu’ils appelleront à ce que ce genre de dérives graves prennent un terme.
Monsieur Kevin Ar Meur, Président de l’association « Breizh-Israël »
Annexes et Sources
1. Bat Ye'or, Juifs et chrétiens sous l'islam. Les Dhimmis face au défi intégriste, Berg international, 1994, pp. 209-210. 2. Cité par K. Timmerman, op. cit., p. 109. 3. Cet épisode est relaté par Paul Longrear et Raymond McNemar, « The Arab/muslim nazi Connection», cité dans K. Timmerman, op. cit., p. 110. 4. Ainsi, Henry Laurens écrit que « l'arrivée [du Mufti] en Allemagne coïncide avec le début de la solution finale et jusqu'ici on n'a pas trouvé de preuves archivistiques démontrant qu'il ait eu connaissance de ce qui se passait alors » (Le Retour des exilés, la lutte pour la Palestine de 1869 à 1997, Robert Laffont, 1998, p. 560). 5. Gideon Hausner, Justice à Jérusalem, Flammarion, 1976.
6. Cette accusation a été formulée par un des adjoints d'Eichmann, Dicter Wisliceny, lors de son procès à Nuremberg. Voir B. Lewis, Sémites et antisémites, p. 200.
7. Nouvel Observateur, article « Les gauchistes d’Allah »
Deux peuples, deux terres, mais un partage de valeurs communes comme l’enracinement, la défense de valeurs spirituelles et l’attachement à l’identité de nos peuples respectifs.